NETTALI.COM - Le chargé des élections et des questions politiques de l’Alliance des Forces du Progrès (Afp), Bouna Mohamed Seck estime que la dissolution de l’Assemblée nationale pour aller vers un couplage des élections législatives et locales constitue une arme dirigée contre certaines forces politiques.
Selon lui, cette dissolution est une prérogative du Président de la République. «Cette affaire de dissolution de l’Assemblée, c’est l’article 87 de la Constitution qui le règle. Le président de la République peut recueillir les avis du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale 2 ans après pour procéder à la dissolution », a-t-il expliqué.
Poursuivant son argumentaire, il a également souligné qu’en 2001, le Président Wade avait procédé à la dissolution de l’Assemblée nationale parce qu’il y avait une majorité de l’ancien régime du Parti Socialiste.
Aujourd’hui, dit-t-il, « Benno Bokk Yakaar » a une majorité très confortable avec plus de 120 députés à l’hémicycle sur les 165 députés. « Sur ce plan, il n’y a pas de danger pour le parti au pouvoir mais cela peut être un outil pour harmoniser le calendrier républicain et électoral. C’est une démarche avec des conséquences politiques », a laissé entendre M. Seck.