NETTALI.COM-La Juventus a réussi l'exploit de renverser l'Atlético Madrid (3-0) après sa défaite (0-2) concédée à l'aller. Cristiano Ronaldo a inscrit un triplé.
Le joueur : Ronaldo, ce héros
Unique, monstrueux, un extraterrestre,... Les superlatifs ne manquent jamais lorsqu'il s'agit de Cristiano Ronaldo, et la prestation livrée par le Portugais contre les fantômes des Colchoneros participera encore à renforcer un peu plus sa légende. Vexé après le match aller (0-2) au point de rappeler, geste à l'appui, qu'il comptait cinq Ligue des champions à son palmarès contre zéro à l'Atlético, le quintuple Ballon d'Or France Football a réécrit à lui seul, ou presque, le scénario de ce huitième de finale : un premier but de la tête pour raviver l'espoir (27e), un second, de la tête toujours, en début de deuxième période (49e), puis un troisième, sur penalty (86e), pour faire chavirer définitivement la Juventus Stadium. L'international portugais a posé son empreinte sur le match un soir où tout Turin l'attendait. C'est la marque des grands. Alors que son unique but inscrit en Ligue des champions, cette saison, laissait planer un doute sur sa capacité à peser autant qu'auparavant, les statistiques en C1 de Ronaldo, ce mardi soir, ont de quoi donner le vertige : 123 buts, 40 passes décisives en 160 matches. Il avait déjà été dans le premier bon coup du match : une ouverture du score refusée à Chiellini après recours au VAR suite à un contact entre l'ancien Madrilène et Oblak. Le meilleur était à venir...
Le match : 3-0
Le come-back promis par Cristiano Ronaldo a eu lieu. Aux portes de l'élimination après sa défaite concédée sur la pelouse de l'Atlético de Madrid à l'aller (0-2), la Juventus Turin a tout renversé, porté par son quintuple Ballon d'Or. Elle a dominé la rencontre dans les grandes largeurs à tel point que l'on s'est demandé si les Colchoneros n'avaient pas égaré quelque chose en chemin, deux semaines après la célébration polémique de Diego Simeone (1) : ils n'ont strictement rien montré à l'exception d'une tête non cadrée de Morata (45e+2). Certes, leur dernier quart d'heure a été un peu moins poussif mais il aurait assurément fallu d'autres vertus pour résister à cette Juve-là et à l'intensité folle qu'elle a mise tout au long de la rencontre. Outre Ronaldo, Bernadeschi (34e) et Moise Kean (82e) ont eux aussi eu l'occasion de briller. 3-0, ce n'est même pas cher payé...
Lequipe.fr