NETTALI.COM - Après la dissertation du ministre français des finances, Bruno Le Maire quant à la difficulté des financement des PME africaines, son homologue sénégalais Amadou Ba a pris le relais pour le rejoindre. C'est pour relever la quasi absence de financement des PME et leur caractère hétéroclite. C'était hier dans le cadre de la visite officielle de 24 h du ministre français des finances au Sénégal.
Evoquant "Choose Africa", le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, à la suite de Bruno Le Maire, a relevé que le tissu de toutes les petites entreprises (Tpe) et Pme n’est pas constitué d’acteurs aux profils homogènes. Mais ils sont dotés d’un "savoir-faire appréciable", dans des domaines aussi variés que la transformation agro-alimentaire, la confection, le numérique et les services. "L’accès au financement constitue l’une des principales difficultés rencontrées par les Pme. Seule une Pme en Afrique sur cinq accède au crédit bancaire et une start-up sur dix en bénéficie. L’insuffisance des moyens financiers augmente les défaillances notées dans la maîtrise de la chaine d’approvisionnement et de commercialisation. Cette absence d’appui financier limite leurs marges de manœuvre pour saisir les opportunités offertes par la montée en puissance de la classe moyenne sur le marché national", renchérit Amadou Ba. Sous ce rapport, l’initiative "Choose Africa" constitue, selon lui, à côté des efforts des organisations sous régionales, de l’Union africaine, à travers son agenda 2063, et de la Banque africaine de développement (Bad), une "réelle opportunité" de financement et d’encadrement des micro et moyennes entreprises.
Pour Amadou Ba, ce programme permettra "d’améliorer" la valorisation du savoir-faire des jeunes et des femmes en Afrique, dans un partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises étrangères, à travers la structuration des chaînes de valeur. Ceci, pour une meilleure connexion aux marchés porteurs.