Mame Mactar Guèye estime que « le Cnra, en livrant ce 29 mars 2019 son verdict a été on ne peut plus clair. » C’est pourquoi il se réjouit de la décision à travers un communiqué. « Confirmant l’intégralité des griefs formulés par les plaignants, le Cnra a effectivement précisé que: «L’instruction du dossier par les services du monitoring du CNRA a apporté la preuve que dans le téléfilm sont régulièrement notés des propos, comportements et images jugés choquants, indécents, obscènes ou injurieux; des scènes de grande violence ou susceptibles de nuire à la préservation des identités culturelles », souligne-t-il.
Et de poursuivre : « l'arbitre de l'audiovisuel a ajouté sans équivoque, que: « La non prise en compte des remarques du Cnra, faites ci-dessus, notamment en révisant le contenu, pourrait avoir comme conséquence le retardement de l’heure de diffusion de la série ou son interdiction, par le Cnra».
Ainsi les deux organisateurs défenseurs des valeurs ont tenu à faire ce rap pour démentir les propos selon lesquels Marodi a été félicité par les gendarmes des médias pour cette production. Mame Mactar Guèye les qualifient d’inexacts. « Quand on a commis d'inqualifiables bourdes, qui ont heurté la sensibilité de nombre de nos compatriotes, écorché la conscience de beaucoup d’éducateurs, pères et mères de famille, et agressé de nombreux croyants de ce pays dans ce qu'ils ont de plus cher , leur Foi, on doit avoir la modestie de faire amende honorable, en s'engageant à opérer les corrections ci-dessus énumérées par le CNRA », assènent les deux organisations.
Déterminés à apporter la réplique à leurs détracteurs, Mame Mactar Guèye et Cie soutiennent que « Jamra n'a jamais demandé à être associée à la rédaction d'un quelconque scénario » comme cela a été rapporté. Au contraire, ils précisent que « cette idée a été plutôt émise, en toute souveraineté, par les tenants du «triumvirat» de cette série à polémique, lorsque le vice-président de l'ONG islamique JAMRA les recevait, à leur demande, à son domicile, le lundi 25 mars 2019, en présence de deux témoins. » Cependant l’Ong soutient qu’il « ne leur tiendra pas rigueur de s'être débinés, dans les heures suivantes, par un pitoyable «wax-waxéét», suite à cet engagement moral, auquel personne ne les avait contraints ! »
En outre, ces défenseurs de la morale s’engagent « à faire preuve de la même extrême vigilance, en se dressant systématiquement contre tout affairiste qui entreprend de répandre la perversion et d'encourager la débauche dans notre société, pour des profits bassement financiers et égoïstes. »