NETTALI.COM - Macky Sall a pris une décision : avant la fin de son mandat, il va partir en guerre contre la gabegie née du train dispendieux de l’Etat. C’est ainsi qu’il avait commandité un rapport dont les résultats sont sans appel : l’administration Sénégalaise gaspille trop de ressources publiques.
1.000 voitures par an achetées par l’Etat du Sénégal
Par exemple, depuis ces dernières années, l’Etat et le secteur parapublic sénégalais ont passé des commandes de 20.000 véhicules soit environ 1.000 voitures par an pour un coût moyen unitaire de vingt-cinq (25) millions de F CFA. En somme, pas moins de 500 milliards ont été engloutis dans ce domaine ces vingt (20) dernières années.
18 milliards de FCfa pour la réparation des véhicules
Le rapport note l’absence totale d’effort pour l’entretien de ces biens publics de la part des affectataires, l’utilisation des véhicules administratifs pour équiper des véhicules privés, entre autres.
Pourtant, le rapport indique que 18 milliards de Fcfa sont déclarés dépensés pour la réparation des véhicules administratifs.
Du carburant consommé comme de l’eau
La consommation de carburant point à 40 milliards de F CFA l’année. Pourtant, il y a une disposition légale qui exige une dotation de cinq (5) litres par jour, par véhicule, soit une moyenne de cent cinquante (150) par mois. Mais la réalité est toute autre. Les dotations vont en moyenne de deux cent cinquante (250) à cinq cent (500) litres par affectataire de véhicule. Pis, ceux qui bénéficient de cette dotation de carburant et qui n’ont même pas de véhicules administratifs sont les plus nombreux. D’où la question de savoir où sont passés les bons de carburants qui leur ont été donnés.
18 milliards de facture d’eau, d’électricité et de téléphone par an
L’autre bataille que Macky Sall va engager, c’est la réduction des factures d’eau, d’électricité et de téléphone. En effet, le dernier montant global annuel de la facture s’élève à dix-huit (18) milliards de F CFA. Et à l’heure actuelle, l’Etat doit des dettes de 100 milliards sur l’eau, l’électricité et le téléphone.
C’est partant de tous ces constats que le président Macky Sall, outre les réformes institutionnelles initiées dont la suppression du poste de Premier ministre, entend mettre un terme à cette gabegie.