NETTALI.COM – La ministre de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire dit avoir relevé une incohérence dans la démarche de l’opposition sur la question du dialogue politique. Selon Zahra Iyane Thiam, l’opposition a proposé des personnalités de la société civile alors que cette même société civile est partie prenante dans les discutions. Elle l’a fait savoir ce dimanche 19 mai face au "Grand Jury" de la Rfm.
« Aujourd’hui, qu’on nous propose d’autres personnes, parce que les personnalités proposées sont parties prenantes du dialogue politique. Dans le cadre de la concertation pour le dialogue politique, nous avons la majorité, l’opposition, les non-alignés et la société civile, à travers le CosM23 », a constaté la ministre de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire. Un constat qui pousse Zahra Iyane Thiam a parlé de démarche incohérente.
Pour elle "l’opposition a exigé la désignation de personnalités neutres et indépendantes pour diriger le dialogue politique. Ce que la majorité a déjà accepté. Nous avons récusé la SENAC qui est partie prenante, nous avons récusé d’autres personnalités. Et là, ces personnalités choisies par l’opposition sont parties prenantes".
"Le fast-track est plus que jamais une réalité..."
Sous un autre registre, la responsable de l’APR a apprécié de vive voix le nouveau slogan du chef de l’Etat. «Je peux vous dire que le fast-track est plus que jamais une réalité. A titre illustratif, je viens d’être nommée dans le nouveau gouvernement, mais on n’a pas eu le temps de s’asseoir, ni cette aise pour comprendre les dossiers. Il a fallu donner le cap tout de suite. Donc, je pense que c’est une réalité qui est là ».
Dans son raisonnement, Zahra Iyane Thiam démontre toute la pertinence du fast-track car dit-elle "le fast-track est un état d’esprit. Et lorsqu’on quitte un septennat pour aller vers un quinquennat, il y a forcément des ajustements à faire pour essayer d’atteindre les objectifs fixés".