NETTALI.COM – Comme annoncé hier dans ces colonnes, le général Mamadou Niang a été officiellement installé, ce vendredi, à la tête de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation sur le processus électoral.

C’était au cours d’une cérémonie organisée vendredi à la Direction générale des élections (DGE), en présence du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.

Les différentes parties prenantes à savoir la majorité présidentielle, l’opposions et la société civile, ont pris part à la rencontre.

Le général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur, sera assisté du professeur Boubacar Kanté, ancien vice-président du conseil constitutionnel, du professeur Alioune Sall, agrégé en droit, juge à la cour de justice de la CEDEAO à Abuja au Nigeria et Abdou Mazide Ndiaye, membre de la société civile.

Selon le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, ils ont "tous été acceptés à l’unanimité par les différents acteurs politiques concernés".

"On les a installés maintenant. Ils doivent passer au travail avec les différents politiques pendant un certain temps. Et j’espère que très rapidement on aboutira à des consensus forts", a soutenu Aly Ngouille Ndiaye.

Le général Mamadou Niang a parlé d’une "lourde responsabilité" qu’endossent les membres de cette commission cellulaire.

"Nous endossons donc une lourde responsabilité avec humilité certes (…) mais également avec une détermination adossée à nos valeurs sociétales, à notre droit fondamental et à toutes les règles de conduite qui en découlent", a t-il déclaré.

Selon lui, il est tout à fait normal dans une démocratie que le jeu partisan éclose. "Mais à aucun moment il ne doit prendre le dessus sur notre salut à tous", a rappelé, le général Niang, ancien ministre de l’Intérieur.

"Nous sommes des facilitateurs. C’est vous qui discuterez et trouverez les meilleures solutions et nous prendrons acte", a-t-il déclaré à l’endroit de l’assistance.

"Si on peut vous aider à vous rapprocher les positions (…), on le fera bien sûr avec toute la responsabilité qu’il faut", a-t-il ajouté, espérant à terme "trouver le consensus nécessaire, permettant de faire le prochain bond".

A l’en croire, "demain sera lumineux et rayonnant pour le Sénégal si nous restons unis et solidaires".

Le président de la République, Macky Sall, a procédé mardi à l’ouverture du dialogue national en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile. L’ancien ministre Famara Ibrahima Sagna a été choisi, sur la base d’un consensus, pour piloter ces concertations.

La majorité, l’opposition, les non-alignés, la société civile, les syndicats de travailleurs, les groupements patronaux, les organisations socioprofessionnelles et citoyennes, les autorités religieuses et coutumières seront représentés dans un comité préparatoire.

Chaque partie aura 5 représentants (dans le comité préparatoire), sauf les chefs coutumiers et les religieux qui en auront 3. Les pouvoirs publics auront également des représentants pour apporter des éclairages.

 

Avec l’Agence de presse sénégalaise