NETTALI.COM - Le général Mamadou Niang a été officiellement installé, ce vendredi, à la tête de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation sur le processus électoral. Occasion saisie par l’ancien patron de l’ONEL pour alerter sur ce qu’on appelle, communément, « la malédiction des ressources naturelles ».
Installé ce matin à la tête de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation sur le processus électoral, le général Mamadou Niang a alerté sur la malédiction des ressources naturelles en ces termes : « Aujourd’hui, nous devons scruter l’avenir, l’avenir immédiat certes, mais aussi voir loin, pour anticiper, mais aussi prévenir les nuages dévastateurs que portent avec elle les effluves de pétrole et de gaz. Sauver note pays des effets néfastes de la dévastation et de la division».
« Nous sommes tous désireux de voir nos compatriotes vivre dans un Sénégal hermétique aux sirènes de l’aventure et de la division. Demain sera lumineux et rayonnant pour le Sénégal si nous restons unis et solidaires », a encore exhorté le général, au cours de la cérémonie d’installation, à la Direction générale des élections (DGE). Cérémonie qui a enregistré la présence du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
« Nous sommes des facilitateurs. C’est vous qui discuterez, c’est vous qui trouverez les meilleures solutions et nous prendrons acte (…) Si on peut vous aider à vous rapprocher les positions (…), on le fera bien sûr avec toute la responsabilité qu’il faut», lança-t-il, à l’endroit des différentes parties prenantes qui ont pris part à la rencontre : à savoir la majorité présidentielle, l’opposions et la société civile.
« Nous endossons donc une lourde responsabilité avec humilité certes (…) mais également avec une détermination adossée à nos valeurs sociétales, à notre droit fondamental et à toutes les règles de conduite qui en découlent », s’engage-t-il.
Le général Mamadou Niang, qui fut ministre de l’Intérieur au début des années 2000, sera assisté du professeur Boubacar Kanté, ancien vice-président du conseil constitutionnel, du professeur Alioune Sall, agrégé en droit, juge à la cour de justice de la CEDEAO à Abuja au Nigeria et Abdou Mazide Ndiaye, membre de la société civile.