NETTALI.COM - Le procès en appel de l'affaire Ndiaga Diouf, un nervis tué lors d'une attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Coeur, a été renvoyé au 17 juillet. C'est pour permettre aux juges de statuer sur l'exception de nullité soulevée par les avocats de Barthélémy Dias.
Les conseils ont demandé l'annulation de l'ordonnance de renvoi. Selon leur argumentaire, le juge d'instruction après son interrogatoire, ne leur a pas permis de faire des observations. Il a renvoyé l'affaire directement au parquet et a repris le réquisitoire de celui-ci.
L'avocat de la famille de la victime a demandé que l'exception soit rejetée parce qu'elle n'avait pas été soulevée lors du premier jugement.
Le parquet général a également manifesté son opposition, soutenant qu'il n'y a aucune violation. La Cour va trancher le 17 juillet prochain.
Dans cette affaire, l’édile avait été arrêté avec 12 autres personnes poursuivies pour coups mortels, coups et blessures volontaires et détention d’arme sans autorisation administrative. Ses co-prévenus étaient également poursuivis pour menaces verbales de mort, rassemblement illicite suivi d’actions diverses.
Lors du premier jugement, Barthélémy Dias a été déclaré coupable de coups mortels, coups et blessures volontaires et détention d’arme sans autorisation administrative par le tribunal correctionnel de Dakar. Il avait pris 2 ans dont 6 mois de prison pour le meurtre du jeune plombier et non moins lutteur Ndiaga Diouf.
Les co-prévenus de Barthélémy Dias, Habib Dieng et Babacar Faye, ont été condamnés à la même peine pour lesdits délits. Une peine qui avait été couverte par la durée de leur détention préventive. En plus, ils devaient verser à la famille du défunt la somme de 25 millions de francs Cfa.
De l’autre côté, Samba Diouf alias ‘’Ndiol’’, Badara Guèye, Bocar Sy, Cheikh Diop, Seydina Oumar Mangane et Cheikh Mbackiyou Siby ont été condamnés à 2 ans assortis de sursis pour association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses et vont allouer le franc symbolique au maire de Mermoz – Sacré-Cœur. Là où Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré ont bénéficié d’une relaxe.