NETTALI.COM - Hier lundi 6 Août, au cours d'une rencontre avec des organes de la presse, le DG de la Senelec, Papa Mademba Bitèye est monté au créneau pour s'insurger contre le discours visant à accabler sa gestion. C'est pour dire tout simplement pour dire qu'il n y a pas de risques de délestages.
"Je n’ai pas hérité d’une société en crise’’, a d'emblée tenu à préciser le successeur de Mouhamadou Makhtar Cissé à la tête de la Société nationale d'Electricité.
Abordant la question du retard des salaires qu'un journal de la place a relevé, le DG s’est dit estomaqué : "Comment on peut payer les prestataires et ne pas payer nos propres agents ? Celui qui devait payer les salaires, est juste tombé malade, c’est ce qui explique ce retard. D’ailleurs, on était toujours dans les délais, selon la loi".
Sur la question de la hausse du prix de l’électricité, M. Bitèye a été un peu plus ferme. "Il n'en a jamais été question’", a t-il renseigné. Sur la question des délestages, ces derniers jours, le DG se montre encore plus ferme : "Il n’y a pas de délestages. Il n’y a pas de risques de délestages. La qualité de service sera maintenue jusqu’à la fin de la pointe, Inch’Allah.’’, a-t-il avancé hier.
S'expliquant sur certains aléas, Papa Mademba Bitèye, lie ces coupures à des faits de saison : "Chaque fois qu’on est en période d’hivernage, la qualité du service s’en fait ressentir. Nous avons déjà réglé le problème de la production. Le prochain défi, c’est la sécurité des installations, les mettre à un niveau standard qui permet, à chaque fois qu’on a des aléas climatiques, que la continuité du service n’en soit pas perturbée"
Papa Mademba Bitèye s'est voulu toutefois rassurant : «Je voulais juste rassurer les Sénégalais pour leur dire qu’aujourd’hui, la Senelec dispose d’une capacité de production suffisante qui a été doublée et nos centrales sont correctement alimentées en combustible. Ce qui nous permet de faire face à la demande. Aujourd’hui, nous n’avons pas de problème de production, contrairement à la situation de 2011. Où la situation était liée à un problème d’infrastructures de production d’électricité. Nous sommes aujourd’hui à un niveau de production de 1 130 mégawatts, contre 512 en 2012. En termes de mix énergétique, on était à 100%, aujourd’hui, nous sommes autour de 20%, avec du solaire et à la fin de l’année, on aura l’éolienne. Donc, il n’y a pas un risque de délestages. Nous n’avons donc pas d’incidents majeurs sur la qualité du service. Et cette situation sera maintenue jusqu’à la fin de la période de pointe. L’année dernière, nous avons fait 650 mégawatts et comme la pointe intervient toujours vers la dernière semaine du mois d’octobre, on attend cette année, à peu près 670 mégawatts. Actuellement, nous sommes à 644 mégawatts avec ce pic de chaleur», a déclaré le Dg de la Senelec.