NETTALI.COM – Moustapha Diakhaté a-t-il fini de frapper en plein cœur de la cible ? Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative, puisque que le Mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER) demande au SEN de l’Apr de sévir.

En clair, fait remarquer le Mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER) : « Depuis quelques temps, M . Moustapha Diakhaté, ancien Président du Groupe parlementaire Benno Book Yaakaar pendant la 12 eme législature, encore membre du Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République, se signale par des attaques répétées contre le président de la république et son gouvernement, en contradiction flagrante avec la ligne défendue par le parti ».

​« Il apparaît clairement dans ses différentes expressions publiques que M. Diakhaté ne partage plus la ligne directrice de notre parti, encore moins les positions et les idéaux que nous défendons », ajoute le communiqué cette structure parcouru par nettali.com ce vendredi.

« Notre désolation est profonde devant le cynisme, la délation, le chantage et l’ingratitude sans limites dont il fait montre en permanence en se servant de la presse pour formuler des avis contraires à la parole officielle sous le prétexte d’une démocratie interne dont il n’a jamais cru et en fait une interprétation erronée. On ne peut pas se revendiquer d’une formation politique et afficher publiquement tous les jours son désaccord sur ses orientations », déplore le MEER, sous la plume de son coordonnateur national Abdoulaye Diagne.

« Nous nous indignons de ce comportement irresponsable, irrespectueux et déloyal qui se démarque de toute éthique et de toute discipline de parti », déplore, en outre, le communiqué, non sans souligner que « le chantage et le mensonge se manifestent de plus en plus dans le débat politique, pour instrumentaliser les ressorts d’une rude adversité qui n’a pas sa place dans notre pays ».

C’est pourquoi le MEER invite « Moustapha Diakhaté à prendre ses responsabilités s’il est vrai qu’il est encore dans une posture qui intègre morale et éthique ».

« Le moment est venu pour lui de tirer les conséquences de ses nombreuses déviances pour que l’opinion nationale et internationale soit édifié pour de bon.
A défaut, nous interpellons le SEN de l’Alliance Pour la République afin qu’il prenne ses responsabilités pour assainir un climat interne qui commence à entamer la crédibilité et l’image du parti », préconise le MEER.