NETTALI.COM – La publication de ce lundi du quotidien EnQuête renseigne que les investigations sur le drame de l’ilot Sarpan avancent à grands pas. Plusieurs personnes ont déjà été auditionnées.
Les circonstances du drame survenu au large de Dakar, dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 septembre, et qui a fait 4 morts et 37 blessés, demeurent toujours un mystère. Jusqu’ici, aucune responsabilité n’est encore située, malgré les supputations.
Selon les informations recueillies par “EnQuête’’ de sources proches du dossier, les hommes du capitaine Dièye, commandant de la section Environnement de la Légion ouest de la gendarmerie nationale, ont démarré les auditions le surlendemain du drame. Autrement dit, le mercredi dernier. Les premiers à passer devant les enquêteurs étaient les blessés sénégalais. Les sources du journal de préciser que tous nos compatriotes ont répondu aux différentes questions qui leur ont été posées. Seules quelques réticences sont notées du côté des rescapés étrangers. Certains parmi eux ont demandé du temps avant de pouvoir répondre aux questions des enquêteurs. Pour contourner cet obstacle, les enquêteurs, informe encore EnQuête, ont entretemps saisi certains consuls d’une autorisation d’entendre les rescapés étrangers. Beaucoup d’entre eux ont répondu favorablement à la requête de la maréchaussée.
Toutefois, les sources de nos confrères de signaler que le fait de ne pas auditionner tous les rescapés ne freine en aucune manière l’enquête ouverte à cet effet pour situer les responsabilités des uns et des autres dans ce drame. D’ailleurs, si certains rescapés étrangers persistent dans leur refus d’être entendus dans le cadre de cette enquête ouverte, ils pourraient être auditionnés par un juge d’instruction plus tard, à travers une commission rogatoire qui sera mise sur place le moment venu. Ainsi, cette situation, du moins gênante, ne peut en aucune manière ralentir l’enquête qui sera bientôt bouclée, sauf cas de force majeure. “Ce ne sera pas un obstacle, s’ils refusent une audition. Ce n’est pas obligatoire d’être auditionné. Mais toujours est-il que la justice fera son travail. C’est une enquête aussi qui peut prendre du temps, car chaque jour on peut tomber sur un élément nouveau qui pourrait nécessiter des investigations. Mais il est hors de question qu’on la boucle sans avoir toutes les pièces du puzzle’’, a laissé entendre une source proche du dossier. Parallèlement à l’enquête judiciaire ouverte au surlendemain de ce drame, une enquête administrative, pilotée par l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam) est également en cours. Mais il ressort des investigations faites par “EnQuête’’ que le gros du travail dans cette affaire sera diligenté par la section Environnement de la Légion ouest de la gendarmerie nationale qui est très avancée dans ce dossier.
Avec Enquête