NETTALI.COM - Plus de considération pour Médina Baye. C'est ce que des membres de la famille de El hadji Ibrahima Niass Baye réclament. Ils se sont fait entendre en marge de la cérémonie officielle du Gamou international de Kaolack présidé par le ministre de l'Intérieur.
(Envoyé spécial) - Comme il est de coutume, c'est plutôt à un langage diplomatique qu'on a eu droit ce vendredi à la cérémonie officielle du Gamou international de Médina Baye. Le ministre a promis que l'Etat va achever les grands chantiers engagés dans la cité religieuse. Et le porte-parole de la famille, Cheikh Mahi Cissé, a rappelé au chef de l'Etat ses promesses de l'année dernière. Mais ça, c'est pour le côté officiel.
Puisqu'en marge de la cérémonie, des voix se sont élevées pour exiger plus de considération pour la cité de Cheikh Al-Islam El hadji Ibrahima Niass Baye. Parmi ces voix, il y a celle de Serigne Mounahima Niass, fils de Baye Niass. Il s'est adressé à la presse en marge de la cérémonie pour demander plus de considération. Il faut dire que l'organisation du Gamou de Médina Baye devient de plus en plus difficile. La cité accueille chaque année des centaines de milliers de fidèles venus des autres localités du pays, mais aussi de la Mauritanie, du Niger, du Ghana ou encore du Nigeria. Pourtant, les infrastructures manquent à Médina Baye où l'assainissement est défaillant en plus des problèmes d'eau notamment. Cheikh Mahi Cissé, porte-parole de la famille de Baye Niass, a tenu à le faire savoir. "Le Président voulait venir, mais nous aussi, nous voulions qu'il soit ici. L'année dernière, il était là et avait fait des promesses. Jusqu'à présent, on attend leur réalisation", a dit Cheikh Mahi Cissé. Macky Sall est notamment attendu sur les problèmes d'eau, l'assainissement, les routes, mais aussi la construction du minaret.
Pour sa part, le ministre de l'Intérieur a promis que tous les chantiers seront achevés. Aly Ngouille Ndiaye a, au nom du chef de l'Etat, remercié le khalife Cheikh Tidiane Ibrahima Cissé pour son soutien, mais aussi pour les prières qu'il avaient formulées pour des élections apaisées.