NETTALI.COM - Le Directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye a rencontré la presse ce mardi 26 novembre. C'était pour évoquer la question de la hausse du prix de l’électricité qui a lieu à partir du 1er décembre prochain. Selon lui, "le réajustement tarifaire est inévitable.
Pour le Directeur général de la Société nationale d'électricité (Senelec), "la hausse du prix de l'électricité est inévitable en raison de la disparition de la compensation financière versée par l’Etat à la Société nationale d’électricité (SENELEC) du Sénégal"? L'objectif est clair, éviter une hausse des montants des factures d’électricité, en raison de l’évolution à la hausse du prix du pétrole et d'un manque à gagner de 12,191 milliards.
«Pour maintenir la qualité et la disponibilité de l’électricité, la Senelec était dans l’obligation de faire un réajustement, mesuré quand même sur les tarifs de l’électricité. Certains pays voisins producteurs de pétrole et non producteurs ont déjà procédé à des révisons sur les tarifs de l’électricité et même la France est dans cette dynamique de réajuster ses tarifs sur l’électricité. Alors le Sénégal ne pouvait pas échapper à ce réajustement des tarifs qui s’impose à tous», a expliqué le Directeur général de la Senelec.
"Ce rajustement du prix de l'électricité est nécessaire"
Pape Mademba Biteye a aussi affirmé que cette hausse du prix de l’électricité n’est pas inédite et s’avère nécessaire pour la Senelec qui a besoin de disposer de ressources financières qui lui permettent de fournir une énergie suffisante et à moindre coût, de développer des réseaux pour raccorder un nombre déterminé de clients chaque année et de fournir de l’électricité dans des conditions de qualité fixées dans le contrat de performance qui le lie à l’Etat du Sénégal.
Application progressive de la nouvelle grille tarifaire
Le DG de la Senelec a toutefois assuré que l’application de la nouvelle grille tarifaire approuvée par la commission de régulation du secteur e l’électricité ne concernera que les factures à payer en janvier 2020 pour certains et février 2020 pour les autres.
Par ailleurs, M Bitèye a par ailleurs soutenu que 611 203 familles à faibles revenus qui constituent 54 % de la clientèle domestique, ne seront pas impactées par cette hausse ; et seulement 300 000 clients, soit 26 % auront une augmentation de 2,7%. Pour les autres ménages, soit 20%, la hausse sera comprise entre 7 et 10%.