NETTALI.COM – Enfin, un responsable de premier plan de l’Alliance des forces de progrès réagit aux attaques de Moustapha Cissé Lô contre le président de l’Assemblée nationale. Zator Mbaye, en l’occurrence, dans un entretien avec Sud Quotidien, vole au secours de son mentor.
A la question de savoir si la sortie du Premier vice-président de l’Assemblée, Moustapha Cissé Lo, qui réclame un audit de la gestion de l’hémicycle, n’est pas une attaque contre le président Moustapha Niasse, Zator Mbaye répond : « Ce n’est pas la première fois que Moustapha Cissé Lo s’attaque au président Moustapha Niasse. Mais, ils ne sont pas du même acabit, ni du même moule. Ce n’est pas possible. Le président Moustapha Niasse ne répondra jamais… Moustapha Cissé Lo reste le seul membre du Bureau de l’Assemblée nationale qui siège dans une assemblée étrangère. Parce que le principe, c’est que ceux qui sont membres du bureau ne soient ni membres des bureaux des commissions, ni membres des autres assemblées extérieures. Mais lui, il a non seulement ces avantages liés à son poste de vice-président, mais également à celui de président du parlement de la Cedeao. Pensez-vous que Moustapha Cissé Lo aurait pu lui seul être président de la Cedeao ? Mais non. Il a eu le soutien du président Macky Sall qui a donné toutes les directives nécessaires, parce que c’était le tour du Sénégal avec la présidence tournante. Et, il a fallu que le président Moustapha Niasse réunisse tous les députés de différentes obédiences politiques de l’Assemblée pour que ceux-là puissent prendre un engagement ferme pour ne pas trahir Moustapha Cissé Lo ».
Pour l’ex-responsable des jeunes de l’Alliance des forces de progrès (Afp), il y a des motivations d’ordre personnel derrière les attaques de Moustapha Cissé.
« J’ai envie de vous dire à qui le prochain tour. Il y a quelques années de cela, c’était Cheikh Kanté sa cible. Qu’est-ce qu’il n’avait pas dit sur le Port ? Vous l’entendez aujourd’hui parler de Cheikh Kanté ? Mais non. Ensuite, c’est le président Macky Sall qui a tout fait pour lui. Je dis bien tout. Maintenant, puisque le président reste de marbre, il pense pouvoir atteindre le président Moustapha Niasse qui ne répondra pas. S’il a besoin de réponses à ces questions, il sait où aller. Les questions financières à l’Assemblée nationale sont gérées par le questeur et son adjoint », ajoute Zator, dans l’édition de Sud Quotidien de ce vendredi.