NETTALI.COM - Le pays d’Afrique de l’Ouest est en deuil, après l’attentat le plus meurtrier depuis cinq ans, qui a coûté la vie à 42 personnes, dont 35 civils. Quelque 80 terroristes ont été tués en représailles.
Au Burkina Faso, les sourires de Noël ont cédé la place aux larmes, mercredi 25 décembre, au lendemain d’une des attaques les plus sanglantes qu’ait connues ce pays d’Afrique de l’Ouest, en proie aux « groupes extrémistes » dénoncés ce même jour par le pape François dans son urbi et orbi. Comme le rapporte franceinfo, 35 civils, dont 31 femmes, et sept militaires (quatre soldats et trois gendarmes) ont perdu la vie, mardi 24 décembre, dans une attaque islamiste d’envergure, qui n’a pas été revendiquée.
Un raid d’une « rare intensité » qui a duré « plusieurs heures »
C’est le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, qui a annoncé le lourd bilan de cette « attaque barbare » et décrété un deuil national de 48 heures. Selon l’état-major des armées, mardi matin, « un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d'Arbinda », dans la province du Soum. Six civils et une vingtaine de soldats ont également été blessés. En représailles à cette attaque d’une « rare intensité », et qui a duré « plusieurs heures », « 80 terroristes ont été neutralisés ». Dans la riposte gouvernementale, « une centaine de motos, de l’armement et des munitions en grande quantité ont également été récupérés ».
Avec valeursactuelles.com