NETTALI.COM – Le Président Macky Sall va respecter la tradition en prononçant le 31 décembre à 20 heures son discours de nouvel an. Attendu sur plusieurs questions d’actualité, le chef de l’Etat ne devrait pas se contenter de ce discours. Un face-à-face avec la presse est notamment prévu.

Généralement c’est un discours d’une vingtaine de minutes environ que le Président Macky Sall prononce le 31 décembre. Histoire de formuler des vœux pour ses concitoyens, mais aussi évoquer certaines grandes questions d’actualité. Le président de la République en profite également pour annoncer des mesures à prendre pour le nouvel an. C’était le cas au début de son premier mandat avec l’annonce de la baisse de l’impôt sur les salaires, mais aussi des mesures prises contre la cherté du loyer. Le chef de l’Etat en avait également fait de même le 31 décembre 2017 quand il a annoncé la baisse des tarifs de l’électricité.

Dans un contexte marqué par une vive polémique née de la hausse du prix de l’électricité, Macky Sall va devoir s’expliquer. Lui qui avait fait de 2019 une année sociale.

Toutefois, le chef de l’Etat ne se contentera pas, cette année, d’un simple discours d’une vingtaine de minutes. Puisqu’il est prévu un face-à-face avec la presse nationale. Le grand oral est prévu ce mardi à 21 heures. Il durera le temps d’un match de football, c’est-à-dire 90 minutes.

Ce «débat présidentiel» ne devrait toutefois pas être ouvert à tous les journalistes. D’après nos sources, toute la presse est invitée à couvrir le face-à-face, «mais un groupe de journalistes a été ciblé pour interroger le chef de l’Etat». Les mêmes sources citent Babacar Fall de la Rfm, Moustapha Diop de Walf, Antoine Diouf de Emedia, Cheikh Diaby de la 2Stv, Maïmouna Ndour Faye de la 7Tv, Pape Alé Niang de D-media, Arame Ndao de la Rts…

Ces derniers auront la latitude d’interroger Macky Sall sur des questions économiques, sociales, politiques, géopolitiques… Mais ils ne seront pas les seuls à poser des questions au chef de l’Etat. La communication de la présidence de la République prévoit également de donner la parole aux citoyens qui pourront poser leurs questions à travers un micro-trottoir, mais aussi par le biais des réseaux sociaux.