NETTALI.COM - Malgré ses attaques virulentes dirigées contre le leader de l’Alliance pour la république, le président du Parlement de la CEDEAO a été reçu au palais jeudi. Le vice-président de l’Assemblée nationale, qui accuse "des gens de se mêler" de leur relation, explique qu'il n'y a plus de nuage entre le chef de l'Etat et lui.
Alors que des responsables de premier plan du parti au pouvoir le menacent de représailles et préconisent des sanctions à son encontre, Moustapha Cissé Lô est reçu par Macky Sall, qui joue la carte de l’apaisement.
"Des audiences au Palais, celle accordée, hier, à Moustapha Cissé Lô par Macky Sall, a été la plus épiée. Au lendemain de la recommandation faite par quelques caciques du parti présidentiel, dont Mahmouth Saleh qui a essuyé les tirs de sommation du vice-président de l’Assemblée nationale pour avoir évoqué sa sanction disciplinaire, le chef de l’État a jugé bon de tailler bavette avec son élément hors du commun, l’honorable député et très craint Moustapha Cissé Lô, pendant un tour d’horloge", nous informe la publication du jour de Kritik.
Le journal de préciser que "les deux hommes ont trouvé de larges convergences de vue sur toutes les questions évoquées". "Après cette discussion fructueuse, ils se sont quittés en toute fraternité et Cissé Lo n’a pas manqué de souhaiter un bon voyage à son hôte qui s’envole de Dakar pour un périple de quelques jours", croient savoir nos confrères.
Au sortir de cette audience, le concerné a accordé un entretien au quotidien L'Observateur . "C’est vrai que j’ai été reçu par le chef de l’Etat Macky Sall. Nous avons bien échangé tous les deux. Il n’y avait aucun témoin. Nous avons accordé nos violons sur tout. Nous sommes tombés d’accord sur tout. Je ne vais pas étaler les échanges que nous avons eus. Ce qui est important, c’est que nous avons discuté de tous les points qui nous concernent, nous avons trouvé de larges convergences de vues sur tous les sujets abordés ", confirme Moustapha Cissé Lô ; ajoutant : " Des personnes qui n’ont jamais disputé de strapontin ou une position ne peuvent pas être en guerre... On n’a pas parlé du parti...On était pas là pour discuter du parti ou de son fonctionnement".