NETTALICOM – Le premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, a justifié ce samedi les retards notés dans la publication des rapports produits par l’institution qu’il dirige. Il explique que c’est dû à un manque d’effectif ? Toutefois, il rassure les Sénégalais quant à la disponibilité des rapports 2018 et 2019 au mois d’octobre 2020 au plus tard.

Après la présentation la veille des rapports de 2016, 2017 au président de la République, le premier président de la Cour des Comptes animait samedi une conférence de presse.

Il a saisi l’occasion pour annoncer que les rapports 2018 et 2019 seront bientôt publiés. "À la suite de demandes, nous avons décidé de publier les rapports dans les brefs délais. Les rapports de 2018 et 2019 seront publiés au plus tard au mois d'octobre prochain. Pour les rapports, il y a l'adoption et la publication. Nous sommes obligés de respecter les procédures d'adoption des rapports", a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse.

A cet égard, le président de la Cour des comptes a éclairé que les  retards notés dans la publication des rapports de 2015, 2016 et 2017 ne sont pas dûs à des "dysfonctionnements internes" ou à  "interférence" politique.

’’La Cour est insensible à la clameur publique et politique dans l’exercice de ses fonctions. Ces retards notés sont dûs seulement à des facteurs internes, relatifs notamment à un effectif réduit de magistrats’’, justifie-t-il. Ces retards s’expliquent par un déficit de magistrats qui doivent faire à la fois le travail de terrain et de rédaction des rapports, même si un concours organisé l’année dernière avait permis de recruter 7 magistrats’’, a-t-il insisté.

Mamadou Faye a ainsi annoncé que des ’’mesures fortes’’ ont été prises pour assurer plus de régularité pour une production de rapports de ’’haute qualité et dans les délais".