NETTALI.COM- Khalifa Sall et ses partisans peuvent retourner au Parti socialiste s'ils le désirent. Abdoulaye Wilane qui s'exprimait à l'émission " Jury du dimanche " a laissé entendre que ces derniers y ont toujours leur place puisque les portes leur sont ouvertes.
Abdoulaye Wilane a été interrogé sur les dernières volontés du défunt Ousmane Tanor Dieng relatives à des retrouvailles avec Khalifa Sall et ses partisans. A l’en croire, Ousmane Tanor Dieng avait plaidé et convaincu plus d’un qu’en politique il faut savoir additionner, multiplier plutôt que de soustraire ou diviser.
« Il avait souhaité que nous travaillions patiemment mais sérieusement à la réunification de la famille du Parti socialiste. Cela se construit. Il faut rétablir la confiance », dit-il.
Mais, précise-t-il : « il est plus difficile de rassembler une famille dispersée que de fonder une famille. Autrement dit, c’est plus facile de créer un parti que de rassembler des partis qui sont issus de la même roche ».
Cependant, Abdoulaye Wilane laisse entendre que les portes du Parti socialiste sont ouvertes à tout le monde y compris à l’ancien maire de Dakar. Aussi lance-t-il un appel à tout le monde en leur demandant de venir écrire de nouvelles histoires pour cette formation politique qui, selon lui, est un patrimoine commun. « Nous lançons un appel à tout le monde. Maintenant, quand on a eu des antécédents, des contentieux, il faut bien qu’on se retrouve sur la base de considérations et de valeurs qui puissent permettre d’oublier le passé », soutient-il.
Dans le même sillage, il indique qu’il a été peiné de l’incarcération de Khalifa Sall. "Tanor Dieng même a dit après la prestation de serment de Macky Sall, qu’il vivait ça comme une déchirure, qu’il en était meurtri. On est en démocratie. Nous sommes parfois faibles devant l’Etat de droit, devant la justice. Mais, nous croyons en Dieu, nous croyons en la démocratie et en l’Etat de droit qui laisse entrevoir des possibilités de réhabilitation ou de continuation du combat », explique-t-il.
A la question de savoir s’il est pour l’amnistie de Khalifa Sall et de Karim Wade, il rétorque que le Parti socialiste n’a pas de position sur la question. D’après lui, cette question n’a pas été évoquée dans leurs instances, pour le moment.