NETTALI.COM - Le dividende démographique au Sénégal est limité par un taux de fertilité de 4 naissances par femme et le manque d’emplois de qualité pour la population active. C'est du moins l'avis du Dr Cheikh Seydil Moctar Mbacké, Senior Fellow (bénévole) au Centre de recherches en Économie et Finances appliquées de Thiès (CREFAT) à l'université de Thiès.
Le taux de la fécondité n'est pas assez élevé au Sénégal et peut passer de 4,7 à 4% en 2035.
" Au Sénégal, la fécondité est de 4,7%. Avec la promotion de la planification familiale, le taux peut passer de 4,7 à 4% en 2035. Autrement dit, chaque sénégalaise se limite à 4 enfants", a fait savoir Dr Cheikh Seydil Moctar Mbacké ce samedi en marge d'un atelier de l'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
Pour le Senior Fellow (bénévole) au Centre de recherches en Economie et Finances appliquées de Thiès (CREFAT) à l'université de Thiès, c'est un atout d'avoir une population jeune mais elle peut constituer un danger si cette jeunesse est minée par le chômage.
" Selon le rapport de 2017, le Niger est le pays le plus fécond au monde avec une moyenne de 7 enfants par femme.
La Tunisie avec un taux de 2% présente l'une des moyennes les plus faibles au monde", poursuit le conseiller en recherche et formation sur la population et la santé en Afrique subsaharienne.
" Selon la capture du Dividende démographique, quand la fécondité et la natalité baissent, la part des travailleurs dans la société augmente", ajoute-t-il.