NETTALI.COM – Quatre personnes ont perdu la vie en Guinée Conakry, durant ce week-end, après que le corps électoral a été convoqué pour un double scrutin référendaire et législatif. La police fait le point.

Hier, dimanche, le corps électoral guinéen a été convoqué pour s’exprimer à travers un double scrutin référendaire et législatif.  Si le ministre de la Sécurité et de la Protection civile relève que « de manière générale le vote s’est déroulé dans des conditions apaisées sur l’ensemble du territoire national », il a été fort constaté qu’il y a eu des scènes de violence à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays.

Dès la nuit du 21 au 22 mars déjà, selon le rapport des services du ministère de la Sécurité, parcouru par nettali, deux individus ont  tenté de faire exploser un véhicule dans une station d’essence à Dixinn à l’aide d’un dispositif de mise à feu lié à des grenades. A en croire notre source, c’est grâce à l’intervention de la population que l’un des auteurs a pu être interpellé. Par la suite, les services de déminage de l‘armée réussiront à déplacer le véhicule. Qui plus est, renseigne-t-on, le 21 mars, des tirs à l’arme de chasse avaient également été enregistrés à Tougué et leurs auteurs interpellés, alors qu’à Porédaka des délégués électoraux ont été pris en otage et n’ont pas encore été retrouvés. Le matériel électoral a été endommagé par endroit et des habitations attaquées.

« Selon le document : « A l ‘intérieur du pays, sur 33 préfectures, seules Dalaba, Pita, Télimélé, Koubia, Mali, Tougué et Gaoual ont connu des troubles à l’ordre public et des entraves à la liberté de vote ».

Le ministre, soulignant que plusieurs individus ont été interpellés, renseigne que ces évènements ont causé la mort de deux personnes à Conakry. « L’un des assassins a été interpellé », précise notre source. Il y a également eu deux autres décès par accident et par arrêt cardiaque. Neuf agents de l’USSEL, dont sept policiers, ont été blessés au cours de ces accrochages.