«J'ai développé des symptômes mineurs du coronavirus», annonçait le Premier ministre britannique, le 27 mars dernier. Des symptômes qui semblent perdurer. À tel point que l'entourage médical de Boris Johnson a choisi d'hospitaliser ce dernier ce dimanche soir. L'annonce a été officialisée peu après le très attendu discours de la reine Elizabeth II qui exhortait les Britanniques à la «résilience».
Le 10 Downing Street confirme que Boris Johnson a été admis à l'hôpital «afin d'être placé en observation par mesure de précaution». Des examens complémentaires devraient être effectués, afin de s'assurer que sa toux et fièvre ne sont pas accompagnées de symptômes plus graves.
Le Royaume-Uni, désormais confiné, prônait encore, il y a quelques semaines, la stratégie de «l'immunité collective» pour lutter contre la propagation du coronavirus sur son sol. Avant un revirement de son Premier ministre, ordonnant à ses concitoyens de rester chez eux, fermant les commerces non-essentiels et mettant en place des mesures sociales «sans précédent» pour soutenir les salariés et l'économie.
L'épidémie progresse inexorablement dans le pays. Le Royaume-Uni a dépassé ce dimanche la barre des 700 morts en une seule journée. Le bilan total des personnes décédées du Covid-19 est désormais de 4 313 morts. La capitale, Londres, est particulièrement touchée, confrontée à un «tsunami» de malades gravement atteints dans ses hôpitaux.
(Source: Le Parisien)