NETTALI. COM- La prolifération des cas communautaires dans les quartiers peuplés inquiète. Le Docteur Sylla Thiam, spécialiste en santé publique, en explique les raisons et prône les tests massifs.
Les cas communautaires, au nombre de 43 à ce jour, se multiplient dans les quartiers peuplés où, souvent, la promiscuité favorise la propagation rapide de la maladie. Ces quartiers sont entre autres Thiaroye, Médina Yeumbeul, Niaary Tally, Guédiawaye.
Mais selon Docteur Sylla Thiam, spécialiste en santé publique, interrogé par RFM, cet aspect ne devrait pas installer une panique au sein des populations qui craignent, quelque part, une explosion des cas.
A l’en croire, le Sénégal vit sur la courbe à évolution lente de l’épidémie. « Nous avons un profil épidémiologique très différent du profil épidémiologique de ce qu’on voit dans les pays d’Europe. Parce que là-bas, si vous comparez à un mois, on avait déjà commencé à tester beaucoup de cas », a-t-il déclaré.
Mais il ajoute que le Sénégal doit augmenter de façon considérable le nombre de tests effectués pour mieux maitriser la maladie. « Il faut qu’on augmente le nombre de personnes testées. Il faut au moins 1000 tests par jour dans les zones où on a dépisté des cas de la transmission communautaire. Je pense que c’est à ce seul prix là qu’on pourra avoir une vue très réelle de l’épidémie », ajoute-t-il.