NETTALI.COM - Le président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte n'envisage pas de quitter son poste malgré les multiples critiques. Il l'a fait savoir ce dimanche à l'émission Grand Jury de Rfm.
Les chiens aboient, la caravane passe. Tell semble être la philosophie du président du CNG. En tout cas, Dr Alioune Sarr persiste et signe.
" Tant que l’autorité (le ministère des Sports) me fera confiance, je répondrais toujours présent. J’ai une mission pour mon pays qui m’a été confiée et qui a démarré en mars 1994 sous les regards de beaucoup de ministres. C’est une mission. Et personne ne peut m’empêcher de le faire, je dis bien personne. Pour ma démission tout reste entre les mains de Dieu puisque je suis un croyant, je n’ai pas d’intérêt personnel à gagner dans la lutte. J’ai confiance en Dieu c’est lui qui décide de tout", a laissé entendre Dr Alioune Sarr.
Malgré plusieurs voix qui réclament son départ dont des ténors de la lutte, celui qui dirige le CNG depuis 26 ans reste droit dans ses bottes et compte aller au bout de sa "mission".
" On me tue mais on ne me déshonore pas. J’ai une mission et je pense que j’ai les moyens physiques et forces mentales pour faire le travail. Après 26 ans de règne à la tête du CNG je continuerai ma mission. Le jour où Dieu décidera que ma mission se terminera je le ferai", insiste l'ex directeur de l’hôpital Abass-Ndao.
Interrogé sur les sanctions prises à l’encontre de certains arbitres de lutte, l'invité de Babacar Fall soutient que c’est une commission du CNG chargée des règlements et pénalités qui a pris les décisions.
" C’est le président de la commission qui a lu les conclusions devant l’arbitre qui avait 72 heures pour interjeter un appel. On doit savoir sanctionner de manière positive ou négative, dans notre pays. On ne peut pas être dans un système et être contre ce système.
Les arbitres concernés par les sanctions avaient la possibilité de faire appel des décisions du CNG, mais ils ont préféré en parler dans les médias", précise-t-il.