NETTALI.COM – De nouveaux rebondissements ont été notés dans l’affaire Khalifa Sall, à la faveur de la publication des rapports de l’Inspection générale d’Etat, où il n’est décelé nul argument appuyant l'accusation qui avait conduit l’ex-maire de Dakar en prison. De quoi susciter une vive réaction de Barthélemy Dias qui évoque la thèse du complot contre son mentor.

La publication des derniers rapports de l'Inspection générale d'Etat (Ige) relance la polémique sur l’emprisonnement de Khalifa Sall, dans le cadre de ce qui est communément appelé l'affaire de la Caisse d'avance de la ville de Dakar.

Réagissant à ces rapports, Barthelemy Dias, membre de l’entourage de premier cercle de l’ex-maire de Dakar, évoque un  "complot " contre son mentor

"Khalifa Sall a affirmé haut et fort que "le rapport de l'Ige n'a jamais fait état de faux, ni de détournement", déclare Barth’ sur sa page Facebook. Dias-fils de préciser sa pensée en ces termes : "Qu'Allah nous donne longue vie et une santé de fer pour faire face à tous ces comploteurs".

L’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar pour laquelle Khalifa Sall a été inculpé pour détournement de 1,8 milliard de F Cfa, n’a pas été évoquée dans les rapports 2016, 2017 et 2018-2019 de l’Inspection générale d’État (Ige), renseigne Libération, dans sa livraison du 15 juillet dernier.

Selon le journal, dans les documents rendus au chef de l’État, il n’est mentionné nulle part cette affaire qui avait tenu en haleine toute la population et au-delà de nos frontières.

Pour rappel, l’accusation qui a valu à Khalifa Sall une condamnation à 5 ans de prison trouve son origine dans un audit conduit en 2015 par l’Inspection générale d’État (IGE) dans les finances de la municipalité.

Khalifa Sall est libre à la suite d'une grâce présidentielle accordée dimanche 29 septembre 2019 par le président Macky Sall, plus de deux ans après son arrestation dans l'affaire dite de la « caisse d'avance » de la mairie de Dakar.

Élu maire de Dakar en 2009 et réélu en 2014, dissident du Parti socialiste  et de la majorité, avait été ensuite révoqué de ses fonctions de maire par le chef de l'État puis remplacé par une de ses proches, Mme Soham El Wardini.