NETTALI.COM - C’est un secret de Polichinelle : l’économie sénégalaise est affectée par les effets néfastes du coronavirus. Au premier trimestre 2020, le Produit intérieur brut du Sénégal a enregistré une baisse de 1, 7 % comparativement au dernier trimestre de l’année précédente. C’est ce qu’a écrit l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
La note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur les évolutions économiques récentes rapporte qu'au premier trimestre de l’année 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières (CVS), a connu une baisse de 1,7 %, par rapport au quatrième trimestre de 2019.
Il est souligné que ce résultat était imputable à un recul de 3, 2 % de l’activité dans le secteur tertiaire alors qu’une bonne tenue du secteur primaire a été relevé à travers une bonification de 1, 6 %.
Concomitamment, un repli de 3, 2 % des taxes nettes de subventions sur les produits a été notée, relève le rapport.
Le document, rendu public lundi, met également le curseur sur une bonne tenue de l’activité dans le secteur primaire à la faveur d’une hausse de 32, 2 % de la valeur ajoutée dans le secteur de la pêche bien qu’amoindrie par la baisse de 3, 1 % de ma valeur ajoutée de l’élevage et de 0, 5 % de celle de l’agriculture.
La légère hausse de l’activité du secteur secondaire, à en croire l’Ansd, résultait des performances enregistrées dans les sous-secteurs de la fabrication d’autres produits manufacturiers (+4,3%) et des activités chimiques (+2,5%), entre autres.
Selon la même source, cet accroissement noté dans le secteur a été contrebalancées par les baisses notées dans l’activité de certaines branches telles que la fabrication de produits agro-alimentaires (-2,7%) et la fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction (-3,9%), fait-on savoir.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie établit une articulation entre la contraction secteur tertiaire et le recul de l’activité dans la quasi-totalité des sous-secteurs tels que l’hôtellerie (-12,2%), les services immobiliers (-11,0%), le transport (-7,6%), les autres activités de services (-6,6%), l’information et la communication (-5,7%) et le commerce (-0,6%).
Du côté de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capitale fixe et la consommation finale ont baissé respectivement de 5,2% et 4,4% au premier trimestre de 2020, assure l’ANSD.