NETTALI.COM - L’agresseur du Pr. Moussa Seydi, Chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, arrêté avant-hier par les limiers de la Sûreté urbaine (SU), a été déféré hier au parquet, à la fin de sa période de garde à vue, pour les délits de menaces et violences.
En clair, selon les sources de EnQuête, après avoir été saisi par le Pr. Seydi, le ministre de l’Intérieur a activé, à son tour, la Direction générale de la police nationale qui a choisi la SU pour mener l’enquête.
Entendu par les hommes du commissaire Bara Sangaré, l’homme avait nié avoir agressé le professeur. Selon lui, il n’a pu se retenir face au médecin, parce qu’il était en colère qu’un proche ait été inhumé en France, à cause de l’interdiction de rapatriement des corps des Sénégalais morts de Covid-19.
“Il n’a jamais été question pour moi de l’agresser. C’est à cause de lui et de leur décision d’interdire le rapatriement des corps des personnes mortes des suites du coronavirus, qu’on a enterré un proche en France. Ceci m’a fait trop mal. Je n’ai pas pu ne pas lui faire la remarque. Je reconnais aussi l’avoir suivi avec ma moto dans la circulation, puisque je n’ai pas digéré son silence qui me semblait être de la lâcheté, quand je parlais avec lui. Sinon, tout le reste de ce qui se dit dans la presse, je n’en suis pas l’auteur’’, s’est-il défendu lors de son interrogatoire.