NETTALI. COM- L'APRES (l'Association de la presse pour l'entraide et la solidarité) n'est pas en reste dans le concert d'indignations suscité par le saccage des locaux du journal Les Echos. Elle dénonce " un acte lâche" et interpelle l'État.
Dans un communiqué, l'APRES fustige " avec la dernière énergie le saccage des locaux du journal Les Echos après la publication de l'article sur l'hospitalisation de Serigne Moustapha Sy guide des moustarchidines".
" Des ordinateurs de la rédaction, des machines de la salle de montage ainsi que d'autres matériels ont été détruits par les malfaiteurs" rappellent Sambou Biagui et ses confrères.
En attendant que l'État prenne une mesure ferme pour protéger les acteurs de la presse et leur outils de travail, l'APRES condamne " fermement cet acte lâche et ignoble survenu ce lundi 3 août 2020 et marque sa solidarité et son soutien à l'endroit des confrères, qui n’ont fait que relater une information".
Par ailleurs, la benjamine des associations de la presse " dit prendre acte et invite l'Etat à situer les responsabilités pour que cela ne se reproduise plus et que les auteurs de cette barbarie répondent de leurs actes devant la justice".