NETTALI.COM - Passager du Boeing 737-800 de la compagnie équato-guinéenne Ceiba international, le journaliste-formateur au Cesti, Mamadou Koumé, revient sur un choc qui ne livrera peut-être jamais tous ses secrets. Journaliste-formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information, Mamadou Koumé faisait partie des passagers de la Compagnie équatoguinéenne Ceiba qui avait eu un abordage avec l’aéronef de Senegalair.
Aujourd’hui encore, il se souvient très bien de cette journée fatidique. “C’était une journée très triste. Ce jour-là, nous avions pris l’avion de la compagnie équatoguinéenne Ceiba International pour nous rendre à Cotonou, dans le cadre d’une mission de l’université. Au bout d’une vingtaine de minutes, après le décollage vers les coups de 17H30 à Dakar, nous avons entendu un bruit. Nous nous sommes alors posés pas mal de questions sur l’origine de ce bruit, mais il n’y avait personne pour apporter des réponses. L’équipage n’a rien dit’’.
Par la suite, rapporte Monsieur Koumé, un ami qui était en classe business est venu éclairer un peu sa lanterne. Il lui dit : “Grand on l’a échappé belle. C’est lui qui m’a dit que l’avion a eu un contact avec un autre. Mais pas plus de détails’’. Comme si de rien n’était, le Boeing continué son chemin. Mais au lieu de se diriger vers Cotonou qui était sa destination initiale,il fait cap sur sa base à Malabo. Jusque-là aucune information pour les plus de 150 passagers à bord. Plus de trois heures après, alors que ces derniers pensaient qu’ils étaient sur le point d’atterrir à Cotonou. Ils apprennent la grosse surprise.“Le commandant de bord a dit que pour des raisons techniques et de sécurité, il a été obligé de faire cap sur Malabo.
C’est là-bas que nous avons su avec certitude qu’il y avait un accident. Mais jusque-là, on ne savait pas qu’un autre avion est tombé des suites de ce choc. Par la suite, la compagnie a affrété un autre Boeing et nous avons embarqué pour Cotonou, en nous cachant toujours la vérité’’. Pour Monsieur Koumé qui n’en était pas à son premier voyage à bord de cette compagnie, l’amateurisme est le maitre mot à Ceiba International. “Ce n’était pas la première fois que je prends cette compagnie. J’avoue qu’il y a beaucoup d’amateurisme’’, témoigne l’ancien président de l’Association nationale de la presse sportive.
ENQUETE