NETTALI.COM - C'est à travers une note que le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics)a tenu à dénoncer l'agression de la camerawoman de "Dakaractu", nommée Adja Ndiaye "Nous avons appris avec consternation et indignation que la camerawoman Adja Ndiaye de "Dakaractu" a été sauvagement bastonnée par la police, ce lundi 28 septembre à Dakar’’, dénonce le Synpics.
La note informe ainsi que “l'équipe de Dakar’Actu, comme d'autres médias, étaient au niveau de la direction de la police sise au quartier de la Médina, pour couvrir l'affaire de l'activiste DJ Malick qui répondait ce lundi 28 septembre à une convocation de la brigade en charge de la cybercriminalité. Des premiers témoignages recueillis par le Synpics, il apparaît que c'est, suite à l'adresse de Fatima Mbengue du mouvement Frapp/France dégage, que les policiers sont venus encadrer les journalistes, leur intimant l'ordre de quitter les alentours de la Direction générale de la police’’.
Après, il a été décidé d’interviewer DJ Malick qui est le créateur de la page “Luttons contre l’indiscipline des Sénégalais’’ sur Facebook, à la place du Souvenir africain. “C'est au moment où les journalistes avaient en face d'eux DJ Malick, que la police revient à la charge et, s'adressant au groupe qui s'était formé, leur interdit tout rassemblement sur la voie publique.
Au moment où les journalistes étaient en train de remballer leur matériel, un élément du GMI prend en aparté la camerawoman de Dakar’Actu et lui administre un violent coup avant de la pousser à terre. Celle-ci, perdant du coup sa caméra fortement endommagée, se rebelle avant de se faire arrêter par toute la meute d'agents de police présents sur les lieux’’, lit-on dans le communiqué.
Suite à cela, Adja Ndiaye, la victime, a été menottée, “insultée par la nuée d'agents aidés par un ASP (agent de sécurité publique non détenteur du droit d'usage de la violence) comme une malpropre’’, selon le Synpics.
“En interdisant aux journalistes de faire leur travail sur la devanture de la direction de la police, les agents ont fauté par excès de zèle et ont, de ce fait, porté
atteinte à la liberté de presse et à celle d'expression’’, dénonce entre autres Bamba Kassé et ses camarades qui condamnent fortement les nombreuses dérives notées hier et à l’encontre de la presse.
C’est ainsi que le Synpics a informé le directeur de la Sécurité publique et le ministre de l'Intérieur. “Se préoccupant d'abord de l'état de la victime de ces actes
barbares, le Synpics suit avec une attention stressante l'évolution de son état de santé et prend pour responsable l'Etat du Sénégal de tout ce qui pourrait arriver à Adja Ndiaye’’. Une suite judiciaire pourrait être donnée à cette affaire