NETTALI.COM – Que faut-il comprendre et retenir des propos du maire Bamba Fall de la Médina lorsqu’il déclare à l’émission « Jakarloo », ce vendredi 25 septembre que « Macky Sall est un "géant en politique " et que tous les actes qu’il pose, passent comme lettre à la poste ? Il était interpellé par Bouba Ndour par rapport à la teneur de son discours qu’il a trouvé un peu flagorneur sur les bords.

Au-delà des allégations de Bamba Fall, ce sont surtout beaucoup de problèmes liés à des artifices politiciens dans la gouvernance de Macky Sall qui ont été relevés au cours de l’émission hebdomadaire de la TFM. Et même s’il est parfois accusé de baigner dans le clair-obscur vis-à-vis de Macky Sall, le maire de la Médina a tenté de décrypter ce qui se déroule sous les yeux des Sénégalais sans que certains en soient forcément conscients. Sur le champ politique sénégalais, beaucoup de jeux souterrains, de manœuvres et d’alliances de circonstances se nouent, le tout, sous le sceau de la politique politicienne.

Face à l’interpellation de Bouba Ndour, le maire Fall a donc tenu à étayer ses propos. « Bouba quand je dis que Macky Sall est un géant politique, c’est vrai. Si tu vois ces dernières années tous ces candidats à la présidentielle avant le parrainage et tous ces maires, ils sont aujourd’hui tous derrière lui. Macky Sall aujourd’hui, tout ce que ce dernier veut faire avant 3 jours, il l’exécute. Les manifestations n’existent plus, les gens passent leur temps à se plaindre à mort sur les réseaux sociaux. Macky Sall déroule ce qu’il veut et rien ne lui arrive. L’Assemblée nationale, il la maîtrise. Le Conseil économique et le Haut conseil ne décident de rien. Macky Sall, s’il voulait décider de l’élection après demain, malgré le dialogue, il le ferait… Il a transformé des avis du Conseil constitutionnel en décisions notamment sur les bulletins qu’il a arrêté à cinq. Ceux qui défendaient Karim Wade, ne le défendent plus. Ceux qui défendaient Khalifa Sall. Idem, lorsque vous analysez un tout petit peu, vous sentez que c’est un ancien ministre de l’Intérieur », a fait remarquer le maire de la Médina.

Des propos, qui pourtant à la lumière des faits, ne manquent pas de fondements. Ils interpellent en même temps qu’ils font réfléchir. Ce d’autant qu’il semble qu’avec la gouvernance de Macky Sall, certaines conditions ne sont créées que pour soumettre l’opposant et l’acteur de la société civile. Comme par exemple, lorsque certains acteurs de la société civile sont casés au Haut conseil économique, social et environnemental. Que ne faut-il pas y voir ? Tenez aussi, le dialogue politique, il peut être vu comme un os à ronger ou un moyen de distraire davantage l’opposition et la société civile afin d’amener certains de leurs membres à aller grossir le rang des alliés ; voire les enchaîner dans les fers d’une entente cordiale.

Moundiaye Cissé de l’ONG 3 D n’est pas contre le dialogue puisqu’il y participe. Il lui trouve même quelques vertus car, a-t-il informé : « il fut un temps où il n’y avait pas d’isoloir et encore moins d’encre indélébile. La situation qui prévalait à l’époque, c’était le bourrage des urnes. C’est le dialogue qui a réglé tout cela ». Il devait certainement répondre à Papis Diaw qui se demandait d’ailleurs : « pourquoi dialoguer ? » car dans sa logique comme dans celle de beaucoup d’autres, l’opposition gagnerait plutôt à s’opposer et le parti au pouvoir à l’exercer. Ce qui ne sera certainement l’avis de Macky qui chercherait selon beaucoup d’observateurs à avoir toujours une longueur d’avance sur ses adversaires et détracteurs.

La question du report des locales est par exemple, une grande préoccupation. Et elle s’est invitée à l’émission. le patron de l'ONG 3 D, sur cette question a par contre un avis différent. Pour lui, le report ne devrait pas avoir lieu. « Le report ne doit pas être une règle, mais une exception. Reporter une fois, deux fois, trois fois, ce n’est pas de la démocratie, et le risque est que les élections locales coïncident avec les législatives. A supposer qu’on les couple, c’est un recul et cela n’est pas de la démocratie. Si on attend l’audit du fichier et l’évaluation les élections risquent d’avoir lieu en 2022. On peut organiser les élections locales à date échue et appliquer les conclusions aux législatives », argumente-t-il.

Même son de cloche chez Bamba Fall qui est contre le report, tout maire qu’il est : « Ceux qui sont pour le report, ne sont juste pas prêts. On a une opposition mackyllée (…) Ceux qui ont confiance en eux, souhaitent l’organisation des élections parce qu’ils ont un bilan à défendre. C’est le parti au pouvoir qui n’est pas prêt car beaucoup de maires ne sont pas élus par la coalition (…)N’oublions pas que le mandat des membres du Hcct expire en avril 2021, et ce sont des élus qui ont gagné qu’on doit choisir. Est-ce qu’on doit choisir parmi les  anciens élus ? Non. Ils doivent choisir parmi les nouveaux victorieux élus.  Qu’on fasse les élections locales en mars et qu’on désigne les conseillers du Hcct en avril. Si on renvoie les locales, on va être obligés de renvoyer les élections liées au Hcct. On voudra aussi renvoyer les législatives. Cela c’est de la fourberie. Aucun régime ne voudrait détenir le pouvoir et avoir une majorité issue de l’Assemblée nationale qui va l’empêcher de gouverner avec des commissions parlementaires à n’en plus finir sur sa gestion passée. C’est pourquoi beaucoup de régimes rusent en attendant qu’il leur reste un peu de temps avant l’expiration de leur mandat pour organiser les législatives ou après la présidentielle. »

Une situation qui semble bien résumer la posture politicienne qui soutend presque tous les  actes et décisions de Macky Sall. Y aurait-il des actes que ce dernier pose en dehors de la politique ? Nourri au lait politique sous l’aile de Me Wade, pouvait-il en être autrement ?  Il organise un dialogue politique et réussit à y faire adhérer un grand nombre de partis, question de rester maître du jeu. Un dialogue à travers lequel beaucoup entrevoient l’émanation d’un futur gouvernement élargi, tant annoncé par les météorologues de la politique. Macky Sall s’est-il perdu dans ses calculs ? La Covid, a-t-elle eu raison de lui ?

L’on a annoncé avec renfort d’arguments l’idée d’un gouvernement élargi choisi dans le cadre d’une ouverture aux caciques de l’opposition, devenus bien conciliants depuis un certain temps ; ou aux néo transhumants en provenance de chez Wade. Dans l’un ou l’autre des cas, cela pourrait être vu comme un moyen d’augmenter le nombre d’alliés dans une logique de tranquillité gouvernementale. Sur ces deux options, les observateurs sont partagés. Si certains y voient une manière de trouver de la légitimité pour un 3ème mandat qui trotterait la tête de Macky sans qu’il soit fixé là-dessus ; d’autres voient une manière de quitter le pouvoir tranquillement en laissant les principaux protagonistes se battre dans une mêlée qui serait d’autant plus compliquée à gérer. Mais qu’adviendrait-il dans ce cas de son camp ? Une bonne question d’autant plus que ses partisans de toujours ne verraient pas d’un bon œil davantage d’ouverture. Car ceux-là semblent déjà suffisamment à l’étroit pour pouvoir accepter d’autres convives autour du plat.

Mais parmi ces analystes, une troisième catégorie pense que Macky Sall devrait faire revenir le poste de 1er ministre et mettre en place un gouvernement de mission afin de réaliser un bilan à même de calmer la tension palpable, la situation de presque récession économique avec son cortège d’entreprises qui ferment, de pertes d’emploi et d’appauvrissement de la population ; et peut-être ouvrir une voie vers une 3ème candidature si cela venait à être un souhait. Une situation que les artifices politiciens ne peuvent suffire à combler, ni résoudre. Ce d’autant plus que le recyclage des Oumar Sarr, Babacar Gaye, El Hadji Amadou Sall, Farba Senghor, n’est pas vu d’un bon œil. De même que le côté aphone d’Idrissa Seck et les autres opposants qu’on entend plus depuis un certain temps et qu’on accuse de deals avec le pouvoir. On leur aurait promis un statut de chef de l’opposition et peut-être un avenir plus radieux. Quoi qu’il en soit, Bamba Fall a déjà son opinion sur le sujet. « On n’a pas besoin de chef de l’opposition. On a juste besoin du statut de l’opposition », a déclaré le maire de la Médina.

L’éternelle question du 3ème mandat est revenue au cours de l’émission et malgré son accord sur le dialogue, Cissé n’est pas pourtant d’accord avec le 3ème mandat qui semble se nicher durablement dans un ni oui, ni non : « Vous n’avez pas quelqu’un qui n’est pas dans son parti qui est d’accord avec sa 3ème candidature. En 2016, il nous a vendu le référendum (…) Il a fait le tour du Sénégal et il a dit que le débat n’est pas sur le nombre de mandats, car celui-ci avait déjà été réglé par Wade. Il a dit que c’était deux uniquement. Quand il touchait à l’article 27, ce n’était pas pour toucher le nombre de mandats, mais c’était pour en faire un quinquennat et introduire une clause d’éternité de manière à ce que personne ne puisse y toucher. Il a droit, il n’a pas droit. Il va toujours y avoir des juristes qu’il active pour rendre possible sans candidature »

Mais la question du 3ème mandat, le report des locales, de l’arrêté Ousmane Ngom, etc ne sont pas les seuls griefs faits à Macky Sall.  Beaucoup d’autres actes jugés anti-démocratiques, ont été cités, notamment celui du cumul des mandats, l’arrêté Ousmane Ngom, etc. Et Bamba Fall y est allé de son commentaire : « Sur la question du mandat où les Sénégalais attendaient, j’ai peur car je ne comprends pas que la majorité veuille que le chef de l’Etat puisse rester chef de parti. Quand Macky Sall participait aux Assises, j’étais là. Beaucoup de réunions étaient organisées à l’hôtel Ndiambour, chez Dansokho, etc. Il s’était battu contre cela. C’est une question qu’on avait combattu du temps de Wade. La raison pour laquelle je respecte Abdou Diouf, c’est quand l’opposition lui a proposé et il avait dit qu’il ne retirerait pas une virgule ».

Sur la question de l’arrêté Ousmane Ngom,  le maire de Médina est tout aussi étonné : « Macky Sall l’avait combattu et aujourd’hui, il refuse de le supprimer. Idem sur la question du bulletin unique, cela facilite l’élection. L’argument de la Covid ne peut être invoqué car elle ne nous empêche pas de manger et de boire. La foule que Macky Sall a drainée à Fatick est énorme. Les gens ne se rassemblent pas, ce sont des files et c’est organisé…S’il accepte qu’on organise le Magal et le Gamou, on peut organiser des campagnes électorales ; On veut tout mettre sur le dos de la Covid. Sur la question du parrainage, vous voulez le limiter aux locales, mais quand on a voulu barrer certaines candidatures, ils les ont imposées et certains candidats ont passé la nuit en prison… Ils l’ont choisi pour cette élection parce que c’est celle-là qui va leur créer des problèmes. C’est une fourberie ».

Bref autant de questions sur lesquelles des reproches ont été faits à Macky Sall qui ne serait pas face à une opposition à même de le faire plier si on en croit le très combattif maire de la Médina qui a son idée sur l’opposant de l’heure : « Si je devais nommer un chef de l’opposition, je nommerais Guy Marius Sagna ou Y en a marre, etc. », a déclaré celui-ci. Et Sonko alors ?

Sonko/Mansour Faye : comme chiens et chats !

Ousmane Sonko ne ferait pas pour l’heure partie des opposants qu’on pourrait qualifier de tendres. Il fait feu de tout bois. Il a attaqué Macky Sall sur son manque d’amour vis-à-vis de la Casamance, lancé quelques piques à Mansour Faye qui a affirmé qu'il ne comptait pas répondre à une convocation de l’Ofnac  pour s’expliquer sur sa gestion des 69 milliards F Cfa alloués à la Force-Covid 19. «Cela ne nous surprend pas. Parce qu’on sait que s’il est ministre, ce n’est ni grâce au savoir, ni à la compétence, mais grâce aux liens de parenté. Seule l’ignorance peut amener un ministre à dire qu’il ne répondrait pas à l’Ofnac», a soutenu le leader de Pastef en marge de sa tournée à Saint Louis, ce lundi 28 septembre, où il a inauguré le siège de son parti et visité des champs dénommés «Toolu Pastef»..

Auparavant Ousmane Sonko n’avait pas fait que cela puisqu’il avait attaqué le gouvernement sur sa gestion des inondations avant d’ouvrir le front Bougane, celui-là qui lui avait permis de faire son discours de fin d’année avec l'objectif de gêner Macky Sall. L’opposant acharné avait toutefois reçu quelques retours de flammes notamment du côté de Bougane et surtout de la journaliste Aïssatou Diop Fall et de Mame Goor Diazaka qui n’avaient pas manqué de le décrire sous les jours d’un opposant excessif, arrogant et violent. Avec les cadres casamançais repris par une certaine presse à la une, Sonko a même eu droit à une réplique en ces termes : « La soif de pouvoir n’autorise pas tous les excès. A force de jouer avec le feu, Ousmane Sonko finira par se brûler les ailes » ; « car il est assurément trop petit pour brûler le Sénégal. Ce pays, le nôtre, nous transcende tous. Nul n’est assez fort pour prétendre s’y établir tout seul. Et nul n’est trop faible pour y être privé de sa place. », aime à rappeler aussi souvent que possible, le Président Macky Sall.

Des conseils en tout cas Mansour Faye en a bien besoin. Il devrait apprendre à rouler 7 fois la langue avant de parler, tant ses sorties médiatiques sont désastreuses. Soit, il est maladroit et a du mal à se contenir ; soit il se sent si protégé qu’il se permet tout. Il était retourné ce dimanche 27 septembre chez son bourreau d’alors, Babacar Fall (à "Grand Jury" de la RFM) et celui-ci lui a encore fait dire des choses qu’il doit sans doute regretter. Son refus de déférer à une possible convocation de l’Ofnac, a été repris en chœur par presque toute la presse en ligne et une bonne partie de la presse écrite de ce lundi 27 septembre. Des missions et ce ministère bien tentaculaire, à lui confiés par Macky Sall, semblent bien lourdes pour ses frêles épaules.

Mansour ne semble toutefois pas être homme à se laisser faire. Suite aux attaques du leader du Pastef. Il a eu des mots pour Ousmane Sonko. Des flèches empoisonnées d'ailleurs largement reprises par la presse de ce mercredi 30 septembre. “Lui-même est venu solliciter une audience au beau-frère. Il voulait que je fasse une intervention auprès du président de la République pour son propre compte. Il m’a demandé, à genoux, une audience. Je l’ai reçu dans mon bureau pour une médiation auprès du chef de l’Etat et devant témoin. Je ne vais pas entrer dans les détails. Demandez-le lui, s’il ose le nier. C’est un jeune, j’espère que son esprit ne va pas lui jouer des tours, comme avec les affaires Mercalex et Atlas.’’, a balancé le beau-frère du Président.

Des propos de Mansour Faye que Sonko n'a pas du beaucoup gouter. Aussi, il n'a pas perdu de temps pour répondre. “Beaucoup de Sénégalais m’ont supplié de ne pas répondre aux enfantillages de Mansour Faye, tant le mensonge est évident”, a écrit Ousmane Sonko dans une déclaration signée en sa qualité de président de Pastef-Les Patriotes. Il a ainsi dément les propos tenus sur la 2Stv par le ministre du Développement communautaire. “Mansour Faye a menti froidement. Cet homme, en plus d’être l’un des principaux acteurs de la gestion sombre et vicieuse de son beau-frère, est le plus grand menteur que le Sénégal ait jamais vu naître. Face à lui, Pinocchio serait un nain, sauf qu’à la place du nez de ce dernier, nous avons les fleuves de sueur de Mansour Faye“, soutient Ousmane Sonko.

Selon  le président de Pastef, “tout le monde sait que cet homme incompétent, cherche à se tirer de la posture inconfortable dans laquelle sa cupidité l’a plongé en allumant un contre feu“. Mais il rassure : “Je ne vais pas l’y aider. Pour nous, le seul débat dont les Sénégalais ne doivent pas être détournés est celui de la reddition de compte par tous les prédateurs de la République qui se croient immunisés du fait de leur proximité avec le président de la République.

La preuve incombe à l’accusation. Mansour Faye ne peut se contenter d’une simple insinuation pour tenter vainement de jeter le doute dans l’esprit des Sénégalais. Notre Pinocchio national, par respect minimum se doit de dire aux Sénégalais : 1. En quels année, mois et lieu s’est tenue sa prétendue audience de demande de rencontre ou d’intervention auprès de son beau-frère de Président.
2. Quel est le nom du ou des témoins d’une telle audience ?
3. Et quel en était l’objet?“, martèle Ousmane Sonko. Avant d’ajouter : “J’en appelle à la sagacité des journalistes, tenus d’informer juste, vrai et complet , pour impérativement lui soutirer des réponses précises à ces questions, sans passer sous silence les questions dont il cherche à se tirer d’affaire Il devra répondre aux questions des Sénégalais à propos de la gestion des centaines de milliards engloutis dans l’assainissement pendant qu’il en était le ministre, et des 1000 milliards du plan de lutte contre la Covid.”

La politique, toujours la politique. Elle semble décidément étendre partout ses tentacules. La traduction du juge Téliko, chantre de l’indépendance de la justice, devant le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature, est un vrai souci. Après l’encerclement de l’Assemblée nationale par Macky Sall, que restera-t-il des institutions si on musèle la justice ? Figurez-vous que c’est le socle de la sécurité des affaires et les bras vers lesquels tout citoyen se rue lorsqu’il se sent victime d’une injustice.

Macky lui, pendant ce temps, déroule tranquillement. Un déplacement à la ville sainte de Touba, ce lundi 28 septembre, n’a pas laissé indifférente la presse. Dans la ville, il a encore fait une pluie de promesses liées aux infrastructures de la cité qu'une certaine presse les a qualifiées de « réchauffé ».

Ce mardi 29 septembre, il était au Conseil présidentiel en vue de relancer l’économie. Le président Sall en a profité pour régler quelques comptes, notamment sur sa gestion des inondations et de la Covid 19. Mais il  a surtout livré son plan de relance. Soit 14 712 milliards de francs CFA, le PAP 2 ( Plan d’action prioritaire) prévu pour la période 2019-2023. Selon ses explications, ce coût est assujetti sous hypothèse d’un taux de croissance moyen de 6,1% et un déficit budgétaire de 4,5%. L’objectif étant de passer de la résilience à la relance, de la défense à l’attaque. Et ça, c’est plus intéressant que tous ces détails de règlements de compte.