PARIS (Reuters) - Le fils de la travailleuse humanitaire Sophie Pétronin, dernière otage française au Sahel depuis son enlèvement par des hommes armés liés à Al Qaïda fin 2016, s'est envolé mardi pour Bamako, au Mali, dans l'espoir d'une libération prochaine de sa mère.
L'humanitaire française, à la santé fragile, devrait être libérée en même temps que l'opposant malien Soumaïla Cissé, enlevé en mars par un groupe lié à Al Qaïda, dans le cadre d'un échange de prisonniers, ont déclaré trois sources sécuritaires à Reuters.
Plus de 200 djihadistes ont été libérés au cours des deux derniers jours, selon des sources sécuritaires au Mali.
"Il n'y a toujours rien d'officiel", a-t-il déclaré peu avant le décollage de son avion. Il a toutefois évoqué des informations convergentes provenant de "sources fiables".
Selon une source sécuritaire française au Sahel, les otages seraient en cours de transfert vers Bamako.