NETTALI.COM - Le débat sur l’éventualité d’un troisième mandat pour le Président Macky Sall, l’affaire Demboury Sow et son bilan à la mairie de Dakar-Plateau ont été entre autres les sujets politiques abordés par le ministre socialiste, Alioune Ndoye, invité de l’émission « Jury du dimanche ».
S’agissant du mandat présidentiel, le ministre Alioune Ndoye interpellé sur la position du Parti socialiste est resté prudent. « Je reste un militant discipliné. J’ai adhéré librement à une organisation qui a ses règles. Ce parti n’a jamais discuté de cette question au moment où je vous parle donc je ne peux pas, à mon niveau de responsabilité, évoquer une question comme ça en parlant de mon parti », a répondu le ministre socialiste ; poursuivant : « maintenant, par rapport à ma personne, je vous dirai que nous sommes en 2020. Nous voulons investir toute notre énergie dans ce pays. Penser au troisième mandat alors que nous sommes confrontés à des défis majeurs, il y a des choses qui sont devant nous que nous devons traiter ».
En revanche par rapport aux locales et à son troisième mandat, le maire de Dakar-Plateau clame que si sa population lui fait confiance, il sera candidat. Cela d’autant plus qu’il est satisfait de son bilan. « Entre la commune dont j’ai hérité en 2009 avec un budget de 1 milliard 100 et la commune que j’ai en 2020 avec un budget de près de 12 milliards de francs Cfa ; la commune de 2009 qui avait 5 milliards de trésorerie et 477 millions de dette et la commune que j’ai aujourd’hui qui est à plus de 12 milliards 600 de trésorerie, il n’y a pas photo », se réjouit l’édile.
Par ailleurs, Alioune Ndoye s’est indigné des propos du député Aliou Doumbourou Sow, accusé de faire l'apologie de la violence. « Je fustige ses propos. Nous sommes un et indivisible… Au Sénégal, nous ne pouvons pas naïvement engager ce qui a détruit des pays africains. Il y a des discours qu’il faut tuer dans l’œuf », assène-t-il.
Pour lui, le parlementaire aurait dû faire amende honorable plutôt que de réitérer ses propos indéfendables ». Non seulement il invite le député à présenter ses excuses mais, il pense que l’Assemblée n’a pas le droit de se taire dans cette affaire.