NETTALI.COM – S’il a accepté de rencontrer les émissaires de la Cedeao de l’Union africaine et des Nations unies, ce n’est surtout pas parce qu’il attend «grand-chose» d’eux. Sur sa page Facebook, Cellou Dalein Diallo soutient que lui et ses partisans défendront leur «victoire» à la présidentielle du 18 octobre en Guinée.
La présidentielle en Guinée est finie avec la victoire au premier tour du sortant Alpha Condé. Mais pour Cellou Dalein Diallo, le combat ne fait que commencer. Convaincu de sa victoire, le candidat de l’Union des forces démocratiques de la Guinée (Ufdg) appelle ses partisans à poursuivre le combat. Pourtant, il a accepté de rencontrer des émissaires envoyés notamment par la Cedeao, l’Union africaine (Ua) et les Nations unies. Mais il dit ne rien attendre de cette mission.
«Je n’attends pas grand chose de ces émissaires de la Cedeao, de l’Ua et des Nations Unies qui, en réalité, se sont toujours rangés du côté de Alpha Condé. Mais il est important de saisir toutes les opportunités pour communiquer les informations qui mettent en évidence notre victoire à l’élection présidentielle du 18 octobre et pour attirer l’attention sur la répression sanglante qui est en train de s’abattre sur les Guinéens», a-t-il posté sur sa page Facebook. Et l’opposant guinéen d’ajouter : «C’est pour ces motifs que j’ai accepté de les rencontrer. Convaincu que notre victoire ne peut être défendue que par nous-mêmes, continuons notre mobilisation dans les rues et sur les places publiques pour exiger le respect de la vérité des urnes. Pas de recul.»
Dans un autre post, Cellou Dalein Diallo dénonce l’arrestation de certains de ses proches. «Alors que la folie meurtrière du régime d’Alpha Condé continue d’endeuiller les familles Guinéennes, la liste des arrestations arbitraires s’allonge. Au sortir de la réunion avec la mission Cedeao, Ua, Nations unies à laquelle ils ont participé, Fodé Oussou Fofana et Kalemodou Yansané, tous deux vice-présidents de l’Ufdg, ont été kidnappés par la police et conduits vers une destination inconnue. Mobilisons-nous pour exiger leur libération», a encore écrit le président autoproclamé de la Guinée.