CONTRIBUTION - Dans le jargon de l’UNESCO, il est d’usage de déclarer un patrimoine mondial sur la liste du patrimoine en péril lorsque ce bien universel exceptionnel est menacé de destruction ou a subi des dégradations sérieuses. L’Humanité, entité universelle d’êtres vivants dotés de valeurs sociales et culturelles, se retrouve dans cette situation, tant elle est menacée et gangrenée par des facteurs qui hypothèquent sa survie. Ces multiples agressions sont essentiellement d’ordre anthropiques, donc du fait de l’humain.
Elles impactent l’ordre naturel comme l’ordre social, provoquant des catastrophes et des mutations qui dégénèrent en crises. Comme lors d’un suicide collectif, des humains désenchantés en mal de repères s’attaquent systématiquement aux piliers qui fondent notre existence. Après la “mort’’ de Dieu déclarée en Occident et l’agonie des religions, l’exaltation du culte de l’Être encouragée par les loges maçonniques procède à une attaque en règle des piliers de la société, en l’occurrence les valeurs morales et la famille. Le modus operandi de ce projet luciférien est bien connu. Il consiste à s’emparer de combats légitimes et d’exploiter les brèches défaillantes qui sont consubstantielles aux dynamiques sociales pour essaimer des concepts sataniques.
Sous le manteau d’un “droit de l’hommisme’’ désincarné qui prône un universalisme d’illusion, les “droits’’ des femmes et ceux des enfants sont insidieusement brandis pour déstructurer les fondements sociaux et les équilibres familiaux. Opère alors un marketing social performant qui maquille l’abominable incurie par un hypothétique bien-être. Le saupoudrage est impeccable au moment où l’appât fait mouche auprès d’une élite peu clairvoyante, conquise par des idées progressistes, savamment distillées par les médias et dans les cercles feutrés d’une modernité surfaite. L’illustration la plus symptomatique est l’accaparement de la beauté de l’arc en ciel pour draper le funeste projet Lgbt. La révolution Lgbt est bien en marche. A l’orée de ce 3éme millénaire des illuminés en pleine dégénérescence morale s’évertuent à imposer un ordre universel satanique. Bénéficiant depuis la nuit des temps d’une tolérance sociale justifiée, le phénomène a pris un envol supersonique au début des années 2000, au point de rythmer les principaux débats dans les espaces médiatiques et autres cercles intellectuels et artistiques. L’idéologie Lgbt propagée par des lobbys bien introduits dans les sphères de décision et d’influence, apparait dans un contexte où les dimensions spirituelles et sociales sont houspillées. Elle consacre un communautarisme qui magnifie le libertinage couvert des haillons de la liberté individuelle, un principe hélas dévoyé ou perçu dans sa plus étroite expression.
La promotion Lgbt est devenue virale et pompe l’air aux postures vertueuses. Les “gay prides’’ foisonnent, de plus en plus bruyants et immondes. Des chevaux de Troie galopent à travers le monde propageant l’idéologie lénifiante et incohérente du genre. Les programmes de santé richement dotés en ressources financières sont pratiquement tous assujettis à la limitation de la reproduction et au sexe. Ils ont leurs cibles toutes trouvées, les jeunes, les femmes, les prostitués, les drogués et pire, des cadres qui vendent leurs âmes moyennant des espaces sonnantes et trébuchantes en faisant l’apologie de concepts fallacieux.
Qui plus est, les Lgbt s’incrustent comme des virus dans les cénacles des Institutions et organisations internationales. Les textes internationaux sont truffés de leurs hérésies qui proscrivent toute forme de résistance à ce nouvel ordre formalisé et contraignant.
La stigmatisation et le lynchage en règle sont orchestrés contre les téméraires qui se dressent contre l’homo-sexualité, un sujet devenu subitement tabou. L’intolérance jusque-là attribuée à tort ou à raison aux dogmes religieux change de camps.
La chapelle Lgbt se présente en victime et voue aux gémonies ses pourfendeurs. La mode qui fait fureur consacre le style androgyne. Les œuvres artistiques faisant l’apologie du phénomène sont primées et promues au niveau planétaire. Une vraie caution pour le succès.
L’homosexualité brandie ostensiblement heurte la sensibilité. Elle ose substituer le sublime couple d’un homme et d’une femme à l’accouplement lubrique de deux individus ou plusieurs du même sexe. Un manège d’un ridicule criard qui sape la complémentarité fusionnelle et si exquise de la masculinité et de la féminité, les seuls genres qui vaillent, à moins qu’on ne soit autre chose qu’un être humain.
L’homosexualité tue notre humanisme. En effet, comment envisager la procréation assistée au détriment de la reproduction naturelle qui garantie la survie de l’espèce humaine dans un cadre social approprié ? Quel est le mobile de brandir la contraception, l’avortement tout en encourageant la perversion des jeunes qui vont jusqu’aux bonbons sucés par les enfants ou le libertinage précoce des élèves désormais initiés aux pratiques lubriques ?
L’homosexualité insulte l’intelligence et bouleverse les liens sociaux. Autrement, comment contracter un mariage civil entre des individus d’un même sexe et prétendre fonder une famille ? Comment éduquer un enfant dans un foyer où la perversion s’est substituée à la morale ?
De grâce, arrêtez de titiller notre matière grise ! Comment des présidents, premiers ministres soient-ils de pays puissants, mais tout de même présumés gays osent-ils fouler les contrées où subsistent quelques onces de valeurs pour prodiguer des sermons obséquieux. Et aux dirigeants de pays émergents de courber l’échine et de bredouiller lamentablement que leurs sociétés ne sont pas encore prêtes à participer aux orgies et autres partouzes auxquelles elles sont invitées !
La résistance molle des politiques reste suspecte ! Pour les esprits sensés, il est clair que les sociétés occidentales sont en déliquescence et ont besoin des lumières d’autres horizons. Une question simple : Quel est l’avenir de l’Humanité à l’aune du projet Lgbt ? Il ne s’agit pas de juger l’homo-sexualité et le péril Lgbt ainsi que toutes les extensions, mais de les condamner et de les déclarer crimes contre l’humanité.
La posture qui sied est de n’être ni homophobes, ni détracteurs des droits humains mais de simples êtres soumis aux conditions humaines avec leurs péchés mignons. Toutefois doit être de rigueur le refus véhément du diktat de cette secte qui ose travestir les valeurs sociales pour assouvir des passions dépravées niant l’humanisme de manière ostensible.
MADOU KANE