NETTALI. COM-Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a apporté des précisions sur le vaccin contre le Coronavirus qui, depuis quelques jours, est sujet à discussion au Sénégal.
« Il est à préciser que le Sénégal n’utilisera un vaccin que s’il est homologué par l’OMS et qu’il est utilisable dans notre chaîne logistique de conservation avec toute la sûreté et la sécurité requise », a déclaré le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, lors d'une conférence de presse tenue ce jeudi 10 décembre 2020.
Pour rassurer la population face à la crainte exprimée par rapport au nouveau vaccin, il précise que « aucun vaccin n’est pour l’instant choisi par notre pays ». Car, poursuit-il : « nous attendons toutes les spécifications techniques nécessaires et les experts de mon département y travaillent pour le meilleur choix possible. Le Sénégal n’a pas choisi Moderna ».
Maladie mystérieuse : Tous les cas sont guéris
Par ailleurs lors de la conférence de presse du Gouvernement, le ministre est revenu sur la maladie mystérieuse dite des pêcheurs. A l’en croire, aucune notification n’a été faite depuis le 2 décembre 2020 dans les régions et tous les cas sont guéris. En plus, il a fait noter qu’aucun cas secondaire n’a été observé chez les familles de pêcheurs. Cependant, il a rappelé que des prélèvements ont été envoyés en France à l’Institut Français de recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER) de Nantes. Lesquels sont arrivés à destination le 02 décembre 2020 et dès le lendemain les premiers examens ont été effectués. « Les premiers résultats ont montré la présence d’une espèce d’algues non connue pour produire des toxines. Ainsi, il ne reste au laboratoire qu’à tenter une analyse non-ciblée qui n'a pas de garanti de succès et peut prendre beaucoup de temps », a fait savoir le ministre.
Abdoulaye Diouf Sarr a aussi indiqué qu’à ce stade de la recherche étiologique, aucune piste ne peut être écartée. Ce, fait-il savoir : « même si la cause la plus plausible causant cette dermite irritative de contact reste les toxiques y compris les toxines sécrétées par certaines algues ».