NETTALI.COM - La campagne de vaccination contre le coronavirus débutera dimanche en France où le virus continue de se propager et où un premier cas de contamination au variant récemment décelé sur le territoire britannique vient d'être été découvert.
La Haute autorité de santé française (HAS) a autorisé jeudi l'utilisation du vaccin contre le COVID-19 développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech, dernière étape réglementaire avant le début de la vaccination dans le pays.
Cette campagne vaccinale débutera dimanche en Île-de-France et en Bourgogne-Franche-Comté avant de se déployer sur l'ensemble du territoire de façon progressive dès le mois de janvier, a annoncé le ministère de la Santé.
L'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret de Sevran, en Seine-Saint-Denis, et l'Ehpad Champmaillot du CHU Dijon-Bourgogne ont été choisis pour ouvrir le bal.
Le virus reste très actif en France, où un premier cas de contamination au variant actuellement très présent en Angleterre a été découvert vendredi, a rapporté vendredi soir le ministère de la Santé.
Plusieurs prélèvements de cas positifs au coronavirus pouvant faire évoquer le variant VOC 202012/01 sont par ailleurs en cours de séquençage par les laboratoires du Centre national de référence (CNR), a précisé le ministère.
Cette annonce intervient alors que plusieurs pays européens, parmi lesquels l'Allemagne, ont fait état auparavant de la présence de ce variant sur leur territoire.
Les données publiées un peu plus tôt par les autorités sanitaires font état de 20.262 nouvelles infections en vingt-quatre heures en France, pour un total de 2.547.771 personnes contaminées depuis le début de l'épidémie.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé a indiqué que le cas du variant du coronavirus avait été détecté à Tours et qu'il s'agissait d'un ressortissant français résident en Angleterre et arrivé de Londres le 19 décembre.
Cet homme, qui ne présente pas de symptômes du COVID-19, s'est isolé à son domicile et "se porte bien", est-il écrit.
Les autorités sanitaires ont "procédé à la recherche des personnes contacts à risque pour procéder à leur mise en isolement strict".
"Un système de détection et de surveillance des cas possibles d'infection ou de portage du variant VOC 202012/01 a été mis en place par Santé publique France et les Centres nationaux de référence, en lien avec les laboratoires d'analyses", a fait savoir le ministère.
"La même procédure a été mise en place pour les personnes au retour d'Afrique du Sud, où un autre variant du SARS-CoV-2 circule actuellement de façon active".
(Avec Reuters)