NETTALI.COM- Le Rassemblement islamique du Sénégal (RIS AL WAHDA) est monté au créneau suite à l’affaire de la tentative d’introduction de l’enseignement de la sexualité à partir de 5 ans. Tout en saluant le courage et l’engagement des organisations syndicales pour leur opposition, le Ris appelle toutes les forces vives de la nation à combattre toute pratique pouvant conduire à la dégradation de nos mœurs et à la déstabilisation de notre société
« A la suite de la révélation par la presse nationale d’un atelier convoqué par l’UNESCO visant à intégrer dans nos curricula les principes d’ Education à la sexualité et à la santé reproductive pour les enfants de 05 à 18 ans, le RIS Al Wahd dénonce l’acharnement des lobbies et des bailleurs de fonds qui cherchent, à tout prix, à légitimer l’homosexualité en passant par le concept «genre» à l’école », écrit le Réseau islamique du Sénégal (RIS) Al Wahda dans un document. Aussi dénonce-t-il, «la complicité coupable du PARC (Programme d’appui au renouveau des curricula) qui travaille à introduire, dans les curricula, des réformes qui ne sont pas en adéquation avec les aspirations du peuple ».
En effet, Cheikh Makhtar Kébé et ses partisans considèrent que « ces réformes visent à créer une école extravertie qui n’est ni nationale (les programmes ne tiennent pas compte de nos valeurs et réalités) ni démocratique et populaire (les réformes et innovations sont introduites dans le programme sans la concertation avec la communauté) ».
C’est pourquoi, l’organisation islamique salue «le courage et l’engament des organisations syndicales qui ont refusé d’adopter la proposition dudit bailleur, faisant la promotion de l’homosexualité qui est une pratique contraire à nos valeurs traditionnelles, morales, religieuses et culturelles ».
Dans la foulée, elle invite le chef de l’État «à réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité que des organisations et groupes de pression cherchent à promouvoir subtilement sous les vocables de l’«orientation sexuelle » et du « respect des droits des minorités sexuelles ».
«Le RIS persiste dans son appel à la refondation de l’école sénégalaise pour la rebâtir sur la base de nos valeurs culturelles et religieuses et en fonction du type de citoyen qu’elle doit modeler. Cette refondation permettra de barrer la route à de tels programmes non conformes à nos mœurs », ajoute le président Cheikh Makhtar Kébé. Qui pense que «cette question étant d’intérêt national, dépasse le cadre pédagogique et académique » et que «c’est une problématique sociétale qui demande l’implication de toutes les couches de la société ».
C’est pourquoi, le RIS appelle «toutes les forces vives de la nation, imbues de nos valeurs traditionnelles, morales, sociales, culturelles et religieuses à rester en état de veille pour combattre toute pratique pouvant conduire à la dégradation de nos mœurs et à la déstabilisation de notre société ».