NETTALI.COM- Les réactions relatives au communiqué du ministère de l’intérieur menaçant de dissoudre le Pastef suite à sa campagne de levée de fonds se poursuivent toujours. Interpellé sur le sujet, le secrétaire général et non moins porte-parole de la Ligue démocratique (Ld), Moussa Sarr tempère les ardeurs.
Le secrétaire général et non moins porte-parole de la Ligue démocratique (Ld) dit ne pas comprendre tout le tollé qui a suivi le communiqué du ministre Antoine Diome menaçant de dissolution le parti de Ousmane Sonko. Il le juge comme un « simple rappel des dispositions de la loi du 81-17 du 6 mai 1981 ». Cette loi, relève-t-il, pour le rappeler, détermine le mode de financement des partis politiques. Et d’ajouter que dans ce financement celui provenant de l’extérieur est prohibé car, cela est une question de souveraineté qu’il faudrait gérer.
« Le contexte du Sénégal en 2020 avec le pétrole et le gaz doit nous amener à être beaucoup plus vigilants », a prévenu Moussa Sarr pour justifier le communiqué du ministre de l’intérieur. Cependant, il a informé que la question de financement des partis politiques a été évoquée et débattue au niveau de la commission politique du dialogue national. « Nous avons pensé qu’il faut rationaliser les partis politiques en mettant un certain nombre de critères pour la création d’un parti », dit-il.
Et de conclure : « Ce travail a été fait. Il est dans les conclusions de la commission du dialogue politique et nous pensons que ces conclusions seront traduites en projet de loi et qu’elles seront envoyées à l’Assemblée nationale pour son vote ».