NETTALI.COM - Atmosphère de bras de fer épique à la société Manko, une filiale de la société générale du Sénégal (ex-Sgbs), qui s'active dans l'appui à l'inclusion financière. Plus de 130 agents de la boite, menacés de licenciement pour des raisons supposément économiques, sont en ordre de bataille. Ces travailleurs ont décroché le soutien du Syndicat de la micro finance (Snt-Mecac) que dirige Pape Momar Dièye.
Les travailleurs de Manko engagent le bras de fer avec la direction générale de cette structure. Réunis en assemblée générale à Pikine, ils exigent de la Société générale du Sénégal (ex-SGBS) un schéma clair de redéploiement, au risque de se faire entendre.
" Manko s’activait dans la microfinance avec cinq agences jusqu’au 18 décembre 2020 quand le collège a été convoqué par la direction pour être informé de la liquidation de l’institution. D’après les liquidateurs, les actionnaires de la Société générale de Paris se sont réunis le 17 décembre et ont décidé de cette mesure de liquidation qui a directement pris effet le lendemain 18 décembre, sans préavis ni disposition préalable ", fustige le porte-parole du collectif, Pape Meissa Seck.
Les ex-travailleurs de Manko parlent d'incongruité et rejettent l'alibi du licenciement pour motif économique. Cela, d'autant plus que dans le cadre de la batterie de mesures arrêtées pour endiguer les conséquences sociales néfastes du coronavirus, le chef de l'Etat a prescrit le maintien des emplois dans le privé.