NETTALI.COM - Depuis quelques semaines, un feu s’est déclaré sur le puits de SA-2, dans le village de Dieuleuk Peul. Mardi dernier, temporairement, il a été maitrisé. Ce qui serait un choix délibéré, d’après un communiqué de Fortesa et Petrosen qui exploite la zone.  “Sur les trois options retenues de la phase 1, une opération d’extinction et de neutralisation du gaz a été mise en œuvre avec injection de «brine» (un mélange d’eau et de sel) à travers des ouvertures sur le BOP. L’opération a démarré par le refroidissement de la structure suivi de l’extinction de la flamme avec les jets d’eau. Trois minutes après, la flamme a été maitrisée et éteinte. A la suite, les équipes se sont attaquées à l’arrivée du gaz par injection de «brine». Pour cette opération, les techniciens avaient besoin, en effet, d’éteindre la flamme pour permettre aux équipes de mieux travailler et de se rapprocher au plus des installations du puits’’, éclaire une note exploitée dans la livraison de ce vendredi 29 janvier du quotidien Enquête.

De plus, précise-t-on, “l’opération de pompage a pris fin vers 15 h 30 mn, car le résultat attendu n’a pu être obtenu. Les équipes techniques ont procédé au rallumage de la flamme, après avoir retiré les équipements et les engins’’. De plus, “cette opération fera l’objet d’une évaluation technique exhaustive pour préparer les phases suivantes’’.

Qui plus est, il est indiqué que “l’opération pour la maîtrise du puits et l’extinction du feu, complexe et délicate, est menée par une équipe de la société américaine Haliburton, appuyée par les techniciens sénégalais et les sapeurs-pompiers’’. Ils ont décidé ensemble de sécuriser d’abord le périmètre, “de dégager tous les débris autour du puits, afin de permettre une évaluation exhaustive de l’état des installations, suivi d’une seconde phase qui consiste à avoir accès au puits, de manière à couper les équipements de surface qui ont été affectés par l’incendie, à poser un équipement temporaire permettant d’injecter dans le puits du «brine» afin de stopper les venues de gaz naturel en surface et une troisième phase consistant à installer de nouveaux équipements de protection du puits (BOP, tête de puits, etc.)’’. La première phase serait un succès et les délais d’exécution respectés. La deuxième phase se prépare. Des équipements seraient en train d’être installés et un bassin d’eau d’une capacité de 4 000 m3 créé avec un réseau alimentant les lances à eau, etc.