NETTALI.COM - Invité de l'émission Grand Jury de ce dimanche, Abdou Mbow s'est prononcé sur l'affaire Sweety beauty. Pour le premier vice-président de l'Assemblée nationale, ses collègues de l'opposition qui soutiennent Ousmane Sonko, accusé de " viols et menaces de mort " par la masseuse Adji Sarr ne sont que " des opposants en perte de vitesse qui en profitent pour vouloir renaitre ".
" Ce sont des opposants en perte de vitesse qui profitent d’une situation pour vouloir renaître de leurs cendres. Voilà le seul mobile du combat de ces opposants que vous voyez aujourd’hui ", a laissé entendre Abdou Mbow.
Parmi les membres de l’opposition dont il parle, on peut citer Malick Gackou, Khalifa Sall, Barthélemy Dias, Bougane Guèye Dany et des députés comme Mamadou Diop Decroix, Aida Mbodji, Moustapha Guirassy ou encore Cheikh Bamba Dièye.
Revenant sur la thèse selon laquelle Ousmane Sonko est victime d’un complot orchestré par le chef de l'Etat, Macky Sall, le vice- président de l'Assemblée nationale dégage en touche et paraphrase son mentor qui soutient qu'il est tellement "occupé qu'il n'a même pas le temps pour ces affaires basses".
Interpellé sur les différentes manifestations notées dans le pays et ayant conduit à une série d’arrestations de membres de Pastef et d'acteurs de la société civile, Abdou Mbow bande les muscles.
" Tant que le président Macky Sall sera à la tête de ce pays, personne ne va déstabiliser les institutions. Le président de la République, à travers son gouvernement prendra toutes les mesures pour que force reste à la loi, pour protéger les Sénégalais et leurs biens ", a dit le député du parti au pouvoir.
Par ailleurs, le premier vice-président nie toutes allégations soutenant que la procédure de la levée de l'immunité parlementaire de Ousmane Sonko ne s'est pas passée dans les règles de l'art. A l'en croire, tout s’est passé dans le respect de la loi et du règlement intérieur de l’hémicycle.
" Une plainte a été déposée par Adji Sarr contre un de nos collègues, Ousmane Sonko. On a levé l’immunité parlementaire de ce dernier. Je pense que maintenant, c’est à la justice de faire son travail. Ce que je puisse vous assurer est que la justice fera son travail en toute impartialité, parce que nous sommes dans un pays régi par des lois et règlements et aucune personnalité, ni aucun individu ne peut se soustraire à la justice", dit-il.