NETTALI.COM – Le chef de l’Etat souhaite que action en justice, relative à l’affaire « Sweet Beauté », opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr, suive son cours. Il a exprimé ce souhait lors de son adresse à la nation ce lundi.
Macky Sall joue la carte de l’apaisement, après la libération de Ousmane Sonko. Toutefois, le président de la République n’a pas dit si l’action en justice va être freinée ou pas. « Nous avons une justice indépendante. Laissons la justice suivre son cours en toute indépendance », a-t-il déclaré.
Sur ce registre toujours, il ajoute : « J’invite au calme et à la sérénité. Tous, ensemble, taisons nos rancœurs et évitons la logique de l’affrontement qui mène au pire »
« Nous sommes tous témoins des manifestations d’une rare violence qui ont éclaté ces derniers jours à Dakar et dans d’autres localités, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels», a-t-il regretté.
Il a assuré ses pensées aux victimes de ces malheureux événements et à toutes les personnes, physiques et morales, impactées par les manifestations. « Je salue la mémoire des défunts et présente mes condoléances à leurs familles. Je souhaite prompt rétablissement aux blessés. Nous sommes une seule famille, unie par une histoire qui nous assigne un destin commun. Chaque vie perdue est un deuil pour la Nation », mentionne-t-il, non sans souligner que l’Etat allait venir en aide aux familles endeuillées tout en facilitant l’accès aux soins des blessés.
« Devant tant de violence inouïe, où des enfants et des femmes ont été mis, de façon organisée, en première ligne dans les scènes de casses et de pillages, nos Forces de défense et de sécurité ont, fort heureusement, fait preuve de professionnalisme, de discernement et de retenue. Autrement, le bilan aurait été plus lourd », relève le président Sall.
Des édifices publics et des symboles de l’Etat attaqués, des commerces et autres biens privés, pillés et réduits en cendre. Cela, Macky Sall l’a déploré en ces termes : « Ce sont des années d’investissement et de dur labeur qui ont été anéantis. Rien, ni aucune cause ne saurait justifier ces actes regrettables ».