NETTALI.COM-Enième renvoi du procès en diffamation opposant l’architecte Pierre Goudiaby Atépa à la chanteuse, Aby Ndour. Le dossier sera plaidé le 1er avril 2021.
L’affaire Atepa/Aby Ndour inscrite au rôle de l'audience correctionnelle du TGI de Dakar de ce jeudi 18 mars 2021 n’a pas été retenue. Elle a été renvoyée jusqu’au 1er avril prochain sur demande du conseil de la chanteuse.
Une demande à laquelle Me Ousseynou Ngom, avocat du plaignant s’est opposé. « Je m'oppose à la demande de renvoi. Celle-ci est au rôle depuis juillet 2020. J'avais demandé un renvoi parce que mon client était malade. Est-ce que vous avez vu une seule fois Aby Ndour comparaître ? », a interrogé Me Ngom qui indique que le décès de Thione Seck évoqué comme motif par l’accusée pour ne pas comparaitre ne tient pas. « C'est l'honneur de mon client qui a été bafoué », a fait savoir Me Ousseynou Ngom qui voulait coûte que coûte que le procès se tienne.
Sa réaction n’a pas plu à Me Seydou Diagne, assurant la défense de la chanteuse. Selon lui, la partie adverse a, à plusieurs reprises, demandé le renvoi du procès et il s’est toujours montré compréhensif. « À chaque fois que son client n'était pas apte à venir pour être jugé, avec élégance, j'appuyais sa demande. Et je ne demandais pas à ce que ma cliente soit jugée dans un délai raisonnable », explique-t-il.
En effet, Pierre Goudiaby Atépa a porté plainte pour diffamation contre la sœur de Youssou Ndour qui avait déclaré, à travers une vidéo largement partagée sur Facebook, avoir été victime de chantage sexuel. Elle révélait que Pierre Goudiaby Atépa lui avait fait des propositions indécentes pour lui offrir un appartement, un restaurant près de la porte du Millénaire d’une valeur de 700 millions F CFA, etc. Ayant mal pris de telles accusations, Atepa avait déclenché des poursuites judiciaires contre cette dernière.
Mais Aby Ndour ne sera pas la seule à répondre devant le juge car l’architecte a cité dans sa plainte le Rédacteur en chef de Zik fm et Sentv, Simon Faye, le journaliste du même groupe, Ahmed Aïdara, ainsi que le groupe D-Media, comme civilement responsables dans cette affaire.