NETTALI.COM-Après la guerre, c’est la paix. Ahmed Khalifa Niasse et Ousmane Sonko accordent désormais leurs violons. Ils ont décidé de taire leurs divergences.
Le leader du Parti Pastef Les patriotes a, dans le cadre de ses visites de courtoisies, été chez le marabout politicien, Ahmed Khalifa Niasse qui l’a bien accueilli. Dans son discours, Ahmet Khalifa Niasse a dit toute la considération qu’il a pour Ousmane Sonko. « Il est mon fils et je n’accepterai pas qu’on le touche. Personne ne le touchera », a déclaré Ahmet Khalifa Niasse.
A l’en croire, il a pris son bâton de pèlerin et est en train de travailler pour des retrouvailles entre Macky Sall et Ousmane Sonko. S’adressant à la presse, il dira : « si tout se passe bien, je vous convoquerai ici, dans ce salon. Il y aura deux chaises : l’une sera pour Macky Sall et l’autre pour Ousmane Sonko». Ahmet Khalifa Niasse lui a prodigué des conseils en lui demandant de déjouer les pièges qui lui sont tendus mais également d’éviter les conflits inutiles.
Pour sa part, Ousmane Sonko a ravalé toutes les vomissures qu’il a, dans le passé, déversées sur le guide religieux qu’il présente comme le père du patriotisme au Sénégal. Selon lui, il s’intéressait à l’homme alors qu’il ne faisait pas encore de la politique. « Je suis content d’être là aujourd’hui. Personne ne peut remettre en cause la dimension intellectuelle de l’homme. Je suis toujours ses contributions, j’en ai même des archives chez moi », a fait savoir Ousmane Sonko, réaffirmant les ambitions qu’il a pour le Sénégal.
Selon lui, tout ce qui l’importe, aujourd’hui, c’est le bon fonctionnement des services publics. Puisque ce pays, n’appartient pas à un seul mais à tout le monde et chacun doit contribuer à sa bonne marche. « Être président de la République ne veut pas dire que le pays t’appartient. Le président de la République est choisi par le peuple sur la base d’un programme. Donc, il ne doit pas persécuter les opposants », a souligné Ousmane Sonko. Il a, dans le même sillage, réaffirmé son engagement de travailler pour le retour de la paix en Casamance. Car, demeure-t-il convaincu, si la paix revient en Casamance, le Sénégal va décoller.