NETTALI.COM - Malgré le tollé suscité par sa chronique du lundi 22 mars dernier, Madiambal Diagne reste zen. Il assume ses écrits qualifiés d'éthnicistes et se permet quelques flèches contre le Cored.
Condamné par une bonne partie de l'opinion, mais aussi par le Conseil pour le respect des règles d'éthique et de déontologie (Cored), Madiambal Diagne dit assumer tous ses écrits, notamment sa chronique du lundi 22 mars 2021 qualifiée d'éthniciste. Invité ce dimanche "Grand Jury" sur la Rfm, la propriétaire du groupe Avenir communication, éditeur du journal "Le Quotidien" refuse de présenter des excuses aux Sénégalais. Bien au contraire ! "Je n'ai pas à m'excuser", crie-t-il à qui veut l'entendre. Et Madiambal Diagne de poursuivre : "Je n'ai cherché à choquer personne. Ceux qui ont été choqués ont mal lu ou ont vu ce qu'ils ont voulu voir. Au contraire, ce sont des gens qui m'ont insulté qui doivent s'excuser à mon niveau. C'est très facile de se réveiller et de se mettre derrière son ordinateur et insulter les gens sans aucune preuve." Le journaliste assume ses écrits et ajoute : "Ce que j'ai écris, c'est clair. C'est du français. Ce ne sont pas des gens qui se cachent derrière leurs ordinateurs qui vont me faire peur."
En outre, Madiambal Diagne n'hésite pas à s'en prendre à ses confrères du Conseil pour le respect des règles d'éthique et de déontologie (Cored). "Ils (les membres du Cored, ndlr) ont fait une déclaration pour me condamner et ils disent qu'ils vont instruire le dossier. Vous condamnez quelqu'un et vous instruisez un dossier", s'interroge-t-il. Et c'est pour s'empresser de répondre : "Donc, l'objectif c'est de condamner. Est-ce que j'ai à répondre à cela ?". A l'en croire, le tribunal des pairs a pris deux ou trois phrases de sa chronique sorties de leur contexte pour lui faire dire ce qu'il n'a pas dit. "Si quelqu'un veut me faire dire quelque chose, il est libre de le dire avec la mauvaise foi, la mauvaise volonté ou la malhonnêteté intellectuelle. Ça, je n'y peux rien. Je suis gêné de parler du Cored parce-que si des gens qui prennent des décisions et qui ont des contentieux personnels avec Madiambal ou avec Le Quotidien et qui ont été virés du journal, me condamnent, ça ne me dérange pas", a-t-il laissé entendre.