NETTALI.COM- L’avocat général a requis la confirmation partielle des peines qui ont été infligées à Modou Ndiaye, Ndiaga Ndiaye et Hamidou Ly condamnés en 2017 aux travaux forcés à perpétuité. Le trio a été déclaré en première instance coupable de viol collectif suivi de meurtre sur la dame Ndèye Astou Lo.
Association de malfaiteurs, meurtre avec actes de torture et barbarie, vol en réunion, viol collectif, recel, non-assistance à une personne en danger, détention et usage de chanvre indien, détention d’arme blanche sans autorisation. Ce sont les infractions pour lesquelles les présumés meurtriers et violeurs de Ndèye Sokhna Lô ont étécondamnés.
La dame mariée et mère de quatre enfants partie livrer de l’encens à l’une de ses clientes, dans la nuit du 20 décembre 212, n’est jamais revenue. Son corps sans vie a été retrouvé dans un bâtiment en construction. Ses jambes écartées, son slip déchiré et son pagne relevé jusqu’à ses pieds. La victime avait été violée et sa tête trempée dans une fosse septique. Une triste nouvelle qui avait plongé sa famille, résidente à l’unité 11 des Parcelles Assainies de Keur Massar. Un crime n’étant jamais parfait, les présumés ont été perdus par le téléphone de la victime qui a été emporté par l’un d’eux en l’occurrence Modou Ndiaye. Il l'a ensuite offert à son cousin I. Ndiaye. Ce dernier, interpellé a, suites aux pressantes questions des éléments encore, lâché du lest avant de passer aux aveux. Il déclare que son cousin M. Ndiaye et les autres sont les auteurs du crime.
Devant le prétoire, Ibrahima Ndiaye a réitéré partiellement sa déclaration. Il n’a pas certes désigné Modou Ndiaye comme l’auteur du coup, mais a soutenu que ce dernier était avec ses co-accusés et il connaissait la victime. Mais tous les accusés ont nié les faits.
Dans son réquisitoire, le parquet général a demandé la confirmation de la perpétuité infligée à Modou Ndiaye et que la peine infligée à Hamidou Ly et Ndiaga oit ramenée à 20 ans de réclusion criminelle et qu’ils soient disculpés pour le viol. En revanche le parquetier dit avoir des doutes à l'endroit de Ibrahima Ndiaye condamné en première instance à cinq ans pour non-assistance à personne en danger.
Auparavant, le maître des poursuites a dénoncé la façon dont l’enquête a été menée. Selon lui, il y a beaucoup de zones d’ombres qui devraient être éclaircies par les enquêteurs. Les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement.
Le délibéré est fixé pour le le 28 avril prochain.