NETTALI.COM - Chaque 1er mai, les centrales syndicales remettent un cahier de doléances au président de la République. Invité de l’émission « Jury du dimanche », le secrétaire général de la CNTS/FC, Cheikh Diop a invité le gouvernement à en faire une banque de données.
« Il faudrait que l’opinion comprenne le sens de la remise des cahiers de doléances. On ne remet pas des cahiers de revendications, on remet des cahiers de doléances », a précisé Cheikh Diop. Il a indiqué qu’il y a une petite nuance. « La revendication se défend débout et ferme et maintenant et les cahiers de doléances regroupent les demandes sociales y compris les revendications », argue le secrétaire général de la CNTS/FC.
Par conséquent, il estime qu’un « Gouvernement responsable, quand on lui remet un cahier de doléances, ça constitue pour lui une banque de données pour l’élaboration des politiques publiques qui doivent absorber la demande sociale ».
Quid des cahiers de doléances de l’année dernière ? Le syndicaliste informe qu’ils « ont été revus, discutés et échangés et qu’il y a un rapport ». Toutefois, M. Diop renseigne que « toutes les revendications ont été satisfaites mais il y en a qui n’ont pas été prises en compte ».
Poursuivant, il ajoute : « La convention nationale interprofessionnelle a été revue. Donc, nous arrivons à régler des revendications mais pour autant la situation du dialogue social pose problème... Le passif social recouvre beaucoup de secteurs. C’est ce qu’on appelle les accords signés et qui ne sont pas respectés. Dans le secteur industriel également, il y a des entreprises qui sont fermées et qui n’ont pas payé ce qu’il fallait. Nous pensons que la prochaine conférence sociale doit avoir comme thème le passif social. Il y a aussi des systèmes de rémunération des agents de la fonction publique ».