NETTALI.COM-Le sommet de Paris sur le financement des économies africaines a vécu. Le ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott donne des assurances.
Selon le ministre de l'Economie, « cette fois, il y a une volonté politique beaucoup plus importante. Il y a également cette capacité à fédérer beaucoup d’acteurs. Que ce soit les pays africains eux même, les partenaires bilatéraux ou multilatéraux autour d’un idéal commun ».
D’après lui, tout le monde reconnaît aujourd’hui que l’Afrique n’a pas pu utiliser des instruments monétaires importants comme l’ont fait les pays du G20 qui ont injecté plus de 20 milliards de dollars dans le cadre de la gestion de cette crise et de la relance de leurs économies. « L’Afrique qui n’a pas réussi cela a besoin d’un soutien surtout d’un instrument budgétaire à travers la mobilisation de ressources importantes concessionnelles, à travers également, pour certains pays, une annulation partielle de dette, une restructuration de dette pour certains pays, également de vacciner des Africains, parce que l’on ne peut pas atteindre l’objectif si l’Afrique reste en dehors du processus de vaccination », a déclaré le ministre.
Qui, dans le même sillage indique que, contrairement à ce que d'aucuns pensent, l’Afrique n’est pas très endettée. Selon lui, le problème pour certains pays africains, c’est la structure de leur dette.